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  • La vie parisienne

    Une belle réussite que cette opérette d'Offenbach au Grand théâtre de Bordeaux en ouverture de la saison, vue mardi dernier.

    Bien sût, c'est une petit clin d'oeil à l'arrivée de la LGV, Bordeaux n'est plus qu'à 2heures 04 de Paris, et n'a jamais été aussi près de la vie parisienne à moins que ce ne soit désormais le contraire.

    Tout le grand théâtre était mobilisé, : l'orchestre, le ballet, le choeur sur une scène qui s'est révélée un petit peu petite. Faudra -t-il aller jouer à l'Arena de FLoirac? Marc Minkowski, tout en mouvement a été parfait même si on a du mal comprendre comment ses musiciens arrivent à comprendre sa gestuelle peu ordinaire.

    La mise en scène était parfaite surtout du rythme c'est essentiel pour ce spectacle. et du contemporain avec beaucoup de clins d'oeil. Des hipsters et des personnages que l'on pouvait s'amuser à reconnaitre, Mme de Fontenay, Liliane Bettencourt, Sonia Rykiel, Mireille d'Arc dans le grand blond, Karl Lagerfeld... la costumière s'est sans doute bien amusée.

  • Underground Railroad

    Le livre est disponible en français malgré son titre anglais. Il a obtenu le prix Pulitzer. il conte l'histoire de Cora, esclave américaine noire de seize ans abandonnée par sa mère Mabel qui va vivre une épopée incroyable pour retrouver sa liberté. L'action se situe avant la guerre de sécession.

    Au début, dans sa plantation de coton, Cora se contente de se battre pour survivre. Survivre aux privations, à la violence quotidienne, au manque d'amour, aux assauts sexuels d propriétaires et de ses fils. Elle ne sait pas ce qu'il est advenue de sa mère partie pour être libre, partie en abandonnant son enfant.

    Et puis un jour, elle rencontre Caesar, qui lui propose de partir à deux dans les Etats du Nord, là où il n'y pas d'esclavage.

    L'auteur imagine qu'il prennent un train souterrain, d'où le titre, un réseau ferré qui matérialise ici le réseau de passeurs, de solidarités, appelé dès l'époque underground railroad, qui a existé avant l'abolition pour aider les esclaves à passer du nord au sud.

    Il y a des passeurs, des abolitionnistes, blancs, qui risquent leur vie, torture, pendaison, et il y a des chasseurs d'esclaves, des chasseurs de primes, mandatés par les propriétaires qui veulent tout à la fois récupérer ce qu'ils appellent leur bien, c'est la meilleure hypothèse, plus souvent pour les supplicier à titre d'exemple.

    Le livre est très fort, d'espoir, de bravoure, de défaites, de trahisons, de réussites tout au long d'un parcours qui nous mène de la Virginie à l'Indiana . Il est long le chemin de la liberté.

    Depuis le début, l'Amérique est mal partie, génocide des indiens et esclavage. Elle a toujours du mal à s'en remettre.

  • Gasa Gasa girl

    La gasa-gasa girl, c'est Mari, la fille de Mas Arai, un retraité jardinier rescapé d'Hiroshima qui vit sur la cote ouest de Etats-Unis.
     
    En japonais, gasa-gasa, signifie toujours en mouvement, turbulent, excité. Mari n'a pas réussi après l'adolescence à s'entendre avec son père et est partie vivre à New-York ou elle s'est mariée depuis avec un américain, LLyods un vrai pas un fils de réfugié japonais. Et elle vient d'avoir un bébé.
     
    Mais un jour, elle appelle son père à l'aide. S'ensuit une série de rebondissement dans lequel un millionnaire d'origine à moitié japonaise est retrouvé mort dans le bassin d'an ancien jardin japonais de New-York qu'il avait entrepris de faire restaurer par le mari de Mari.
     
    Mas, très observateur, repère aussitôt des indices qui n'intéresse guère la police et soucieux de préserver sa fille et sa famille du risque d'une errreur judiciaire va s'impliquer avec un vieux copain japonais qu'il retrouve à New-York dans une enquête policière. C'est l'occasion de redécouvrir New-York sous le regard d'un japonais de Los Angeles qui va de découverte en stupéfaction mais finit pas s'en sortir...
     
    Alors dans ce roman, il y a bien sûr l'enquête policière mais surtout le plaisir de faire connaissance de ce milieu des japonais des Etats-Unis avec son vocabulaire spécifique, ses traditions conservées, son souci d'intégration, la méfiance qu'il continue de susciter.
     
    Un bon moment de lecture en anglais.
     
     

  • Vendanges en Lomagne gersoise

    Vendanges au Rosier d'Angélique, samedi dernier, chez Nelly, Francis et Séraphin mais sans Angélique, retenue par ailleurs. Une petite propriété d'une dizaine d'hectares, familiale depuis quatre générations.

    Bien sûr, cette semaine, la vendange a été faite par un entrepreneur à la machine. Mais samedi dernier, à l'invitation des susnommés, voisins et amis, une petite trentaine de personnes, sont venus à partir de huit heures trente manier le sécateur et la hotte pour débuter la vendange à l'ancienne.

    En fin de matinée, envoi de la vendange au pressoir, nettoyage des paniers, des sécateurs et enfin on déguste le premier moût, bien sucré cette année avec tout le soleil de l'été.

    Et puis tout cela se termine par un bon repas offert par nos hôtes, on fait connaissance, on se découvre ou se redécouvre, heureux d'avoir partagé ce moment.

    Pour visiter et acheter les crus de Gascogne de la propriété : Le Rosier d'Angélique