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Chemin d'Arles - GR 653 - Page 3

  • GR 653 - Les Cassés

    Depuis Revel, le GR suit la Rigole de la plaine du Canal du Midi. Cette rigole, avec celle de la montagne, conduit les eaux de la Montagne Noire au Seuil de Naurouze qui comme chacun le sait depuis l'école primaire est le point culminant (190 m) du Canal créé par Pierre Paul de Riquet, Baron de Bonrepos (1604 -1680) et le lieu de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée. Malgré les pluies abondantes de la veille, le niveau de l'eau paraît bien bas, il faut dire que les agriculteurs, on n'ose pas écrire les paysans, ont multiplié les points de prélèvement pour le maïs et le tournesol.

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    Les Cassés (les chênes) est situé sur un petit oppidum à 1,2 km du GR, dans l'Aude. Le village est connu à plusieurs titres. Il fut un des haut-lieux de l'hérésie cathare, le siège de l' Abbaye Notre Dame des Anges dont il reste une ruine mal entretenue et un beau mur d'enceinte, plusieurs stèles discoidales aux thèmes variés (armes du Comte de Toulouse, croix catholique, araire et un homme qui semble en prière dit l'Orant.

    la passeur-elleEt puis il y a le gîte d'étape La Passeur-Elle. Dans cette grande maison, sous la houlette de Christiane,  tout est Calme, Ordre et Partage...

    Nous y avons retrouvé l'excellente ambiance qui règne souvent dans les gites d'étape. Une bonne tablée de 9 convives qui a dégusté l'excellent dîner préparé par Christiane en partageant leurs expériences de pèlerins ou de randonneurs : soupe aux lentilles, épinards, courgettes puis saucisses, riz, poêlés de légumes finement coupés et crème à la vanille.

    C'est la première fois que nous rencontrions un groupe de cinq randonneurs constitué à partir du site www.onvasortir.com de Nice.

    Excellente adresse et de bonnes lectures à disposition en prime.

  • GR 653 - Sorèze - Revel

    soreze1.JPGSorèze est le siège d'une abbaye depuis le IXéme siècle. Rasée pendant les guerres de religion au XVIéme , elle  a ensuite été rattachée aux mauristes puis est devenue à la fin du XVIIéme une école qui connut son apogée avec Lacordaire.

    L'école privée cesse en 1991 et depuis un syndicat mixte (Région, Département du Tarn, Ville de Sorèze) a pris le relais, a restauré les bâtiments et créé avec des partenaires privés un pôle d'excellence historique, muséographique, architectural, musical, culturel, rural... Les Laboratoires Pierre Fabre y ont installé une université professionnelle et le Groupe France Patrimoine un hôtel trois étoiles et un restaurant gastronomique.

    La diversité des activités, des expositions temporaires régulières, de nombreuses animations assurent un succes grandissant à ce lieu.

    Depuis 1812, le relais de poste de Revel, devenu Hôtel du midi accueille les voyageurs. Il le fait impeccablement.

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    La fondation de la Bastide de Revel remonte à 1342. Sa halle beffroi était multi-fonctions: tour de guet, prison, salle du conseil municipal, Sur le couvert du nord, il faut ,si la porte est ouverte, entrer dans la demeure de Noël Rodier.

    Revel abrite plus de 40 ébénistes, marquetiers qui font de cette cité une capitale du meuble d'art. Un beau musée du bois et une galerie d'exposition illustrent cette spécialité locale.

    De bonnes pizzas au restaurant La Toscane Bd Gambetta.

  • GR 653 - En Calcat - Dourgne

    Un peu à l'écart du GR, entre l'abbaye d'En Calcat (60 moines) et l'abbaye Sainte Scholastique (Photo, 60 moniales), se trouve le gite de Bethany d'Olga. La proximité des deux abbayes fondées au XIXéme s'expliquerait par l'amour platonique qui prévalait entre les deux fondateurs.

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    Olga, togolaise, ancienne salariée de l'abbaye d'En Calcat a repris il y a plusieurs années une grande maison créée par les moniales pour servir d'hotellerie. Elle accueille depuis en chambres d'hôte les pelerins, les randonneurs et les visiteurs des deux abbayes.

    C'est l'occasion de déguster des crevettes grillées, du tilapia, un poisson péché sur les côtes africaines qu'Olga va acheter elle-même a Marseille, des pommes de terre accompagnées d'oignons, épicées à l'africaine et un excellent gateau au chocolat. L'occasion aussi d'évoquer avec notre hôte l'Afrique, l'Afrique de l'ouest, so intégration en France depuis 20 ans, celle de ses quatre enfants... Une vraie rencontre.

  • GR 653 - Castres

     29 mai 2011 - L'an dernier nous avions interrompu notre GR à La Salvetat pour cause de neige, c'était début mai, alors que nous devions rallier Castres. Désireux de rejoindre Toulouse cette année nous somme partis de Castres, sans faire la descente depuis les hauteurs de La Salvetat

    "Nous cheminions sur un plateau découvert, bordé à notre gauche par de petits coteaux arrondis qui s'enchainent les uns aux autres par des prairies en forme de ravins..." Jean Jaurès.

    Au musée Jean Jaurès (11000 visiteurs par an) qui retrace sa vie, on peut voir une exposition charmante de dessins d'humour, d'affiches de mode, de publicité intitulée La 3ème République coquine. Dès avant 1914, les moeurs se libéralisent, c'est La belle époque...

    Avant d'aller flâner le long des rives de l'Agoût admirer les façades des tanneurs, des drapiers, des teinturiers, des chamoiseurs et parcheminiers qui ont fait la richesse de Castres au XVIIéme il faut aller admirer au Musée Goya, au dessus des jardins de l'archevêché le tableau de La réunion de l'assemblée de la Junte des Philippines, le traitement de la lumiere est admirable.

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    Aujourd’hui Castres c'est Pierre Fabre (pharmacie - cosmétiques) et le Club de Rugby Castres Olympique...

    Difficile de trouver un petit restaurant sympa le dimanche soir, qu'apprend-t'on donc à l'école hôtelière de Mazamet?

    L'hôtel de la Rivière est idéalement placé pour un rapport qualité prix moyen.

     

  • Chemin d'Arles - GR 653 : La Moutouse/La salvetat - Les trèfles

    Ce devait être une petite étape tranquille sur les hauteurs, moins de 300 m de dénivelé, une vingtaine de km, ce fût une petite épopée. Au départ, après quelques hésitations, on s'est dit qu'en mai ce temps n'allait pas durer, que le le ciel allait se dégager, la neige au pire laisser place à la pluie. Et bien non, ce furent des flocons tout au long du parcours, du vent, une impression de tempête, de plus en plus de neige sous nos pieds, jusqu'à 15 cm, des paquets de neige qui tombent des arbres,  de ci de là, des branches qui craquent puis tombent tout autour de nous, la recherche des signes de balisages, des traces de pas de nos devanciers... et puis, au fil de la journée les bas des pantalons trempés, puis les pieds mouillés, malgré les bonnes chaussures à force de les plonger toutes entières dans la boue enneigée des chemins. 

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    Bienheureux des lors de trouver refuge à La Moutouse, 4 km avant La Salvetat-sur-Agoût, au Gite des Trèfles, chez Gisèle Petit. Certes, il n'y avait plus d'électricité mais outre l'accueil chaleureux de Gisèle, il y avait un véritable trésor : un insert avec de bonnes bûches de bois! Puis l'électricité est revenu, bonheur simple de se doucher, de sécher ses vêtements et ses chaussures et d'un bon dîner, soupe de légumes, langue de boeuf en sauce accompagné de riz, de bons fromages du village et du gâteau au chocolat à la crème anglaise, la spécialité de la région.
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    Le lendemain matin, devant une météo aussi mauvaise, nous avons rallié à pied La Salvetat, passé deux heures au café La Pergola, à observer les retraités, puis pris le car pour Béziers, sous la conduite de François qui nous a fait une leçon de géologie tout au long du parcours, entres autres, et pris le train pour Bordeaux ce qui nous a permis de profiter du Forum Agora - Bordeaux ville millionaire, avec Alain Juppé, Vincent Feltesse, Paul Andreu, Nicolas Michelin, Djamel Clouche et une visite inoubliable des Bassins à flots : http://casadei.blog.lemonde.fr/
  • Chemin d'Arles - GR 653 : Murat sur vèbre, L'Etape des menhirs

    De Saint-Gervais, on longe la Mare, rivière méditerranéenne, pour atteindre Castagnet-le-Haut, puis, au terme d'une longue montée en lacets, le col de Ginestet et enfin, dans un dernier effort, le Cap Faulat, point culminant du Chemin d'Arles à 1081 m, où l'on navigue entre les éoliennes. De là, on descend tranquillement vers Murat-sur-Vèbre, déjà dans le département du Tarn, alors que l'étape suivante mène à La Salveta dans l'Hérault, mystère des frontières administratives et de l'histoire. En tous cas, On est passé en un jour du côté de l'Atlantique puisque la Vèbre rejoint la Garonne via le Dourdou : certitudes de la géographie.

    A Murat, il faut descendre chez Pascale et Serge à l'Etape des Menhirs, à la sortie du village, près de l'église. Dans un ancien couvent du XVIIIème, Pascale et Serge ont aménagé il y a une dizaine d'années des chambres d'hôtes, un gite d'étape et des appartements loués à l'année. L'accueil est très chaleureux et la cuisine une des meilleures. Une tablée de français ce soir là. Tous sauf nous ont déjà rallié Compostelle une ou plusieurs fois à pied. Certains projettent de se rendre de Nantes à la Mer noire en VTC avec assistance le long de la Loire, du Rhin, puis du Danube. La retraite active et heureuse!

    Au menu, soupe de légumes au tapioca, cuisse de canard sur lit d'haricots verts accompagnée de coquillettes (des sucres lents pour les marcheurs), un plateau de Roquefort et de chèvres somptueux du village de Pradel, salade aux noix, gâteau au chocolat et crème anglaise, le tout arrosé d'un bon vin de Faugères et clos par un alcool de menthe.

    Discussions à bâtons rompus sur la vie de village, l'agriculture, la PAC, l'insertion des jeunes, le chômage, Serge a longtemps travaillé dans l"insertion pour le Conseil général des Bouches du Rhône, le travail des ouvriers dans les usines de salaison, Béziers vs Castres...

    La propriété de Serge et Pascale et à vendre : avis aux investisseurs.

    Le matin au réveil un excellent petit déjeuner nous attendait, copieux, de quoi affronter la neige qui s'était invitée en mai!

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    70 euros pour deux personnes, un excellent rapport qualité prix. Merci pour cette soirée très conviviale à nos hôtes et compagnons de table.

  • GR653 - Chemin d'Arles : Saint Gervais sur Mare - Chez Camille

    Cols des Clares, de Peyremale, du Liourel, de Serviès, du Layrac, dans les monts d'Orb, 900 métres de dénivelé, 26 km, du chêne vert, du sapin, du châtaignier, des hêtraies et on arrive à Saint Gervais sur Mare, gros village aux maisons du XVI et XVIIème siècles, chef-lieu d'un canton attribué au département du Tarn à la Révolution et échangé avec celui de l'Hérault contre celui d'Angles en l'an V.

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    On loge en chambre d'hôtes, Place du quai, en plein centre. Bruno nous accueille, il a dénommé ses chambres d'hôtes Chez Camille du prénom de sa fille, née en 2002. Il faut monter au deuxième étage pour accéder aux chambres, le terrain monte rapidement dans cette vallée, ce qui explique que le grand jardin soit au niveau du premier étage. Les chambres sont bien équipées, coquettes, on prend ses repas sur une terrasse face au jardin. Ce soir là : omelette aux asperges (excellent)npoulet et riz à la sauce blanche, fromage, salade, île flottante.

    Bruno a fait mille métiers, journaliste, comptable, buraliste, sapeur-pompier, aujourd'hui, il combine sa profession d'ambulancier, ses activités de correspondant local du Midi Libre et son activité de chambre d'hôtes. Un emploi du temps bien plein mais toujours le sourire. Une bonne adresse même s'il manque un tarif pélerin 82 euros pour deux, dîner et petit déjeuner compris.

    Ne pas manquer de l'autre côté du pont, face à la place du quai la "maison aux maximes" (extrait ci-dessous).

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  • Chemin d'Arles - GR 653 : Joncels - La Villa Issiates

    Après avoir parcouru une bonne vingtaine de km et 700 mètres de dénivelé, le randonneur parvient à Joncels, siège depuis le VIIème siècle de l'abbaye bénédictine Saint Pierre aux liens  dont il subsiste aujourd'hui l'église Saint Pancrace et une partie du cloître aujourd'hui intégré au village.

    A Joncels, il est impératif de s'arrêter chez Alain et Giedre Ivinskas, à la Villa Issiates : http://villa.issiates.free.fr/.  L'accueil y est exemplaire, Alain et Giedre président d'ailleurs l'association Les haltes vers Compostelle : http://www.haltesverscompostelle.fr/. La villa est en fait une maison de maître accolée aux remparts du village du XVIIème siècle. C'est une auberge de 15 lits avec restaurant ouverte en 2002. La décoration est riche et abondante : tableaux de la maitresse de maison, créatures en bois et racines sculptées par son père.

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    L'occasion de revisiter l'histoire de la Lithuanie puisque ce grand-père octogénaire est lithuanien, descendant d'une famille juive de Pologne émigrée au XIXème siècle à Brooklyn. Rentrée au pays après avoir hérité d'une grande ferme, la famille va s'y retrouver prisonnière à la suite de la seconde guerre mondiale.

    La Lithuanie a été longtemps rattachée à la Pologne puis  après 1815 dans l'orbite tsariste. Indépendante après la première guerre mondiale, elle est occupée par les allemands dès 1940 qui y pourchassent les juifs et les éliminent et tombe sous le joug stalinien en 1945. Notre grand-père entre alors en résistance et avec des milliers de partisans va vivre dans la forêt et combattre les troupes soviétiques pendant treize ans. Après avoir entendu cette histoire, on regarde autrement les créatures un peu monstrueuses, ricanantes, effrayées, sculptées dans le bois de châtaignier et on imagine combien pour cette génération 1991 a pu être une libération.

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    Ajoutons qu'Alain et Giedre sont des passionnés de la musique de Jazz, ce qui les a fait se rencontrer, et qu'ils sont fins cuisiniers : au menu ce soir de 1er mai : roulé de jambon au caviar de champignon,  salades variées, cuisse de canard au vin de Saint Chinian accompagnée de champignons et gateau au chocolat à la crème anglaise. 

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    Le service est impeccable, les chambres très agréables, très bien équipées, piscine l'été, jardin enchanteur et terrasse, possibilité de laver et sécher le linge, pique nique pour le midi, le tout pour 38 € par personne. Une étape épatante chez des hôtes charmants.

  • Chemin d'Arles - GR 653 : Lodève - Gîte de La Mégisserie

    A Lodève (Hérault), le Gîte de La Mégisserie se situe dans une batisse construite au XVIIIéme siècle, au bord de la Soulondre. A l'origine une fabrique de draps. A partir de 1862, elle abrite des artisans mégissiers, ceux "qui accommodent les peaux de veau et de mouton en provenance directe des bouchers aux différents usages auquels on veut les employer, excepté ceux qui relèvent des corroyeurs (les tanneurs) et des pelletiers (artisans fourreurs)..." Au début du XXéme,  le batiment abrite une buanderie, puis des logements, la ville de Lodève l'acquiert en ruine en 1994. http://www.lamegisserie.fr/accueil.php

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    Aujourd'hui la batisse restaurée abrite dans sa partie gauche une mosquée, depuis dix ans, et dans sa partie droite le gîte d'étape, depuis trois ans. C'est Pierre Bléron qui en a conçu le projet et la Communauté de communes de Lodève qui l'a mené à bien. Environ 750 000 € de travaux de restauration et d'aménagements qu'elle a financés à hauteur de 250 000 €, le solde à la charge des autres collectivités publiques, pour une jauge de 20 places entièrement aux normes. Le gîte est locataire de la Communauté de communes.

    Des locaux très fonctionnels donc, très agréables, immenses, très bien équipés, un peu impersonnels encore, un accueil professionnel de qualité et une très bonne cuisine confectionnée par Pierre. Au menu ce soir du 30 avril, soupe aux courgettes aux asperges et à la salade, poulet accompagné d'un risotto aux cèpes et d'oignons au safran, des pommes dorées en dessert.

    Pour nous accompagner, une table internationale de pélerins ayant pour la majorité déja effectué le chemin du Puy à Saint-Jacques, des jeunes et moins jeunes retraités : Philippe de Pontarlier, ancien commandant de police, un couple d'allemands de Trier (Trêves), lui architecte, elle assistante en bijouterie, une infirmière-anesthesiste retraitée d'Innsbruck et une australienne qui s'apprêtait à passer six mois au temple boudhiste de Lerab Ling.

    Au total, une excellente étape, on a parlé anglais, allemand, français, notre contribution à la construction européenne, loin des affres grecques...

     

  • GR 653 Saint Jean de la Blaquière

    Blaquière 001.jpgSaint Jean de la Blaquière (http://www.saint-jean-de-la-blaquiere.com/ : la cloche de l'église accompagne l'ouverture de ce site, c'est très bucolique).

    Le nom de ce petit village de 350 habitants aux ruelles attachantes, au bord de l'eau ne m'était pas étranger. Dans ma mémoire, il est associé à l'ouvrage de Jean-Pierre Chabrol, Les fous de Dieu (1961) mais je dois me tromper. Peu importe. Le village s'appelle Saint Jean depuis un bon millénaire, de la Blaquière depuis seulement le XIV° siècle. En occitan, la blaquière dénomme un terrain où poussent des chênes blancs.  La ferme de la blaquière sur le Larzac est par exemple célèbre pour avoir été restaurée par José Bové, d'où peut être la confusion avec Les fous de Dieu...

    Gite municipal installé dans l'ancien presbytère, les clefs sont à prendre chez Nathalie, bénévole, juste à côté, ou à défaut au Snack La petite fringale, sur la place. Nous avons fait l'erreur d'arriver à Saint Jean un dimanche après-midi, juste après la fermeture de l'unique épicerie-boulagerie qui ne rouvrait que le mardi matin. Heureusement qu'en saison, la petite fringale est ouverte tous les jours de 10 heures à pas d'heure.

    Le Gite Municipal s'est révelé pratique, mais décevant, le mobilier y est hétéroclite, les fauteuils de bureau en skaï, sans doute recyclés du mobilier municipal, en partie défoncés font très mauvais effet. En l'absence de Nathalie et du fait du congé maladie de l'employé municipal, les draps n'avaient pas été changés et le gite était à peine propre...

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    Heureusement, La petite fringale a assuré la restauration et nous a même doté du nécessaire pour pouvoir petit déjeuner le lundi matin et emporter de quoi pique niquer sur la route de Lodève. Et puis à partir du début de soirée, la terrasse de la Petite fringale voit défiler une bonne partie de la population locale, estivante ou résidente. Nos voisins de table par exemple, rencontrés en chemin le matin avec des pantalons kakis, des gilets oranges, le fusil à l'épaule, accompagnés de leur chiens à grelots ont refait pendant plus d'une heure la chasse au sanglier à coup de muscat.

    Une bonne étape finalement.

    Le lendemain 17 août nous avons sans encombre rejoint Lodève terminus de ce premier tronçon puis dans la soirée par bus, train et voiture notre home de La Chaise-Dieu. A l'année prochaine sur le chemin d'Arles!