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  • L'élégance du hérisson

    4e24338ad60ab3444f8f18be6c206683.jpgDes centaines de milliers de lecteurs déjà pour ce livre très agréable à lire de Muriel Barbery qui a obtenu le Prix des libraires et qui est déjà traduit en plusieurs langues.

    L'action se déroule en un seul lieu, un immeuble sis au 7 rue de Grenelle où habitent plusieurs familles bourgeoises toutes aussi détestables, qu'elles soient réationnaires ou bobos. Le lecteur est invité, et il le fait volontiers, à s'identifier aux trois personnages principaux. Il y a Renée, concierge, veuve, grasouillette,  à l'haleine de mamouth, qui sous ses épines de hérisson cache une intellectuelle de premier ordre, éprise de philosophie, de littérature, de musique, de peinture, mais qui joue les idiotes pour ne pas révéler sa vraie personnalité à son entourage et jouir de son jardin secret.585914e8694def2d9268a8a826b17732.jpg Pour vivre heureux vivons cachés. Paloma, douze ans, fille surdouée d'un ménage bobo, père élu socialiste, mère en analyse permanente, soeur abonnée des rallyes, a déjà tout compris du monde qui l'attend et refuse de finir comme ses congènères dans le bocal à poisson. Elle a décidé de se suicider le jour de ses 13 ans. En attendant, elle nous livre un portrait au vitriol de la bourgeoisie et décèle peu à peu le secret de Renée.  A mi-parcours, emménage dans l'immeuble le personnage le plus exquis du livre, M. Ozu, veuf japonais, évidemment raffiné, qui va mettre au grand jour tous ces petits secrets, déstabiliser Renée et Paloma, faire fi de toutes les barrières sociales, au service de la culture, de l'art, du beau, créer un petit monde idéal, un monde rêvé, sans petitesses. Evidemment, à la fin du livre, il fallait bien une chute, le hérisson finit comme tous les hérissons, on échappe pas à son destin.

    Un livre bien agréable à lire, léger, brillant, qui n'appellera pas le lecteur à se remettre en question. C'est ce  que souligne très justement Philippe Lançon dans son excellente critique parue dans Libération : http://www.liberation.fr/culture/livre/265223.FR.php .

  • L'autre Liban

    L'autre Liban, c'est le livre de Pascal Beaudenon, illustré de magnifiques photos, le Liban rêvé des plages, de la montagne libanaise, des sommets enneigés, des forêts de cèdres.

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    L'autre Liban, c'est aussi celui que nous contait hier le Daily Star.

    Il y a bien sûr les réfugiés palestiniens. Bientôt 60 ans de présence. Un demi million de personnes, sans perspective de réintégration puisque cela mettrait en péril des équilibres démographiques et confessionnels déjà fragiles. A Nahr el Bared, les réfugiés qui retrouvent leur maisons détruites après la guerre avec Fath al Islam s'entassent dans des conditions précaires dans les quelques logements qui ont encore un toît. Aujourd'hui la pluie n'a pas cessé...

    45a567b31c5749bbd9342b389b38c49f.jpgS'y ajoutent les réfugiés irakiens. Il y en a 50 000 environ. Un million sont en Syrie, autant sans doute en Jordanie. C'est dire que les autorités libanaises n'envisagent pas de gaité de coeur de leur accorder le statut de réfugié au risque de déclencher une nouvelle vague d'arrivées. Reconduite aux frontières, arrestation pour défaut de papier sont dénoncées par Human Rights Watch dans un rapport intitulé : Rot here or die there

    Il ne fait pas bon non plus être travailleur saisonnier syrien. Toujours selon HRW, quatre agressions quotidiennes en moyenne concerneraient cette population depuis l'assassinat d'Hariri.

    La stabilité politique permettrait sans doute au Liban pendant quelques années de bénéficier d'une croissance à deux chiffres ce qui faciliterait grandement l'intégration de toutes ces populations. Mais les politiques tergiversent et prolongent la vacance institutionnelle. Beyrouth vit dans sa bulle et attend.

  • Au Liban, la censure continue

    En cette période de vacance à la tête de l'Etat, il y a un service administratif qui continue de fonctionner de façon rapide et efficace, celui de la censure.

    Dans son édition daté du 1er décembre, Le Monde a publié en page 6 une photo d'une fresque à Caracas, un pays tout à fait catholique,  inspirée de "La cène" où l'on voit Jesus Christ aux côtés d'Hugo chavez, Mao, Castro, Marx, Lénine...

    Dans les éditions vendues au Liban, le centre de la photo est maculé de Bleu, comme l'étole de la Vierge Marie?, afin d'éviter aux lecteurs chrétiens d'être choqués par cette représentation du Christ.

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    Dans ce domaine au moins, l'Etat libanais se veut protecteur...

     

     

  • Beyrouth : le Centre Ville déserté

    Bientôt Noël. Un petit tour à pied dans le centre ville s'impose. Hier, l'opposition (chiites du Hezbollah et du Mouvement Amal, chrétiens du Général Aoun,...) fêtait justement le premier anniversaire de son sit in destiné à renverser le gouvernement de Fouad Siniora jugé illégitime depuis la démission des ministres chiites.

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    Le résultat un an après est sans ambiguité : les tentes installées dans l'enthousiasme il y a un an sont vides, gardées par quelques militants qui s'ennnuient ferme. Le gouvernement Siniora est toujours là et le centre ville est déserté par une population qui trouve mieux à faire à Hamra, à Verdun ou à Achrafieh.

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    Virgin est obligé d'afficher haut et fort qu'il est ouvert et on trouve plus de monde sur les affiches vantant les prochaines ouvertures des nouveaux souks ou dans les vitrines que dans les rues.

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    Quel gachis!

  • Bruno Julliard à la retraite

    0449ac3b4cfd9c9de1355323da7fc4ff.jpgBruno Julliard, le très médiatique président de l'UNEF passe la main. Il va démissionner le 8 décembre et laissera la place à son vice président qui sera élu (sic). L'UNEF c'est comme l'URSS, candidature unique...

    Bruno Julliard a eu son baccalauréat en 1999 à 18 ans, normal et il était en master de droit public l'an dernier. Le master nécessite 5 ans d'études après le baccalauréat. Julliard aura mis a priori 8 ans...

    Avec sans doute d'ici là 42 ans de cotisations pour la retraite Bruno Julliard pourrait prendre sa retraite à taux plein à l'âge de 70 ans...A moins qu'il ne bénéficie du régime spécial réservé aux députés et sénateurs et non soumis à la réforme...Sa mère Arlette Landau est maire socialiste du Puy en Velay. Les mauvaises langues indiquent d'ailleurs que Bruno Landau est un vieil adhérent PS...une jospinerie...

    A suivre...!! Demain avec Delanoé ou Royal???