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  • Mon 43/Renouveau

    Cette couverture est un faire part de décès. Renouveau, hebdomadaire fondé à la Libération par les milieux catholiques et sa déclinaison récente sur Internet avec le site Mon 43 cessent de diffuser aujourd'hui.

    Le modèle économique comme on dit n'est pas viable.

    C'est grand dommage, je n'étais pas lecteur de Renouveau mais je regardai Mon 43 chaque jour sur Internet pour avoir les petites nouvelles locales du canton de La Chaise-Dieu. De l'information décentralisée, rédigée par des correspondants à la fois journalistes et photographes, bénévoles qui tissaient un réseau de relations au delà de la Haute-Loire avec tous ceux qui y sont attachés.

    L'impression d'un journal et sa diffusion coûtent cher, on le conçoit, mais j'ai du mal à imaginer que le modèle de Mon 43 assis sur beaucoup de bénévolat et une petite poignée de professionnels ne puisse pas s'avérer rentable, si des radios associatives survivent depuis 1981 pourquoi pas des sites internet d'information locale.

    Ne désespérons pas l'initiative et l'esprit entrepreneurial finiront peut être par se manifester.

  • Avec les ripeurs de Bordeaux Métropole

    Ce samedi matin, à cinq heures, à l'invitation de Bordeaux Métropole, petit déjeuner avec les 150 rieurs en charge de la collecte des ordures ménagères sur le secteur nord de la métropole. L'ambiance est conviviale, que des hommes, plutôt jeunes mais pas tous, une cinquantaine de chauffeurs de bennes et une centaine de ripeurs ou d'éboueurs. Café, croissants, vérification de la benne, feuille de route et à 5h25 les cinquante bennes quittent le dépôt en file indienne c'est impressionnant.

    Ces hommes vont faire deux tournées.  pour desservir le secteur d'environ 4000 habitants qui leur est alloué. sept heures de travail environ, mais c'est, comme à Marseille le régime du fini parti, le travail doit être fini qui qu'il arrive, panne de véhicule bouchon, accident... La gardien c'est le client qui ne manque pas de protester si le service ne lui plait pas. Cinq jours de travail par semaine, mais six jours de collecte, les équipes ne sont jamais les mêmes et puis il y a les remplaçants en cas de retard, maladie, congés et les renfors en cas de défaut des remplaçants, les service public ne souffre pas de défaillance de la collecte.

    Sur Bordeaux Rive droite il y un concessionnaire privé. Avantage, cela permet à la métropole de bien avouer sa délégation de service public de par sa connaissance des mériters et d'avoir un aiguillon en termes de gestion et d'immolation pour ses troupes.

    92 % des déchets sont recyclés sous forme d'électricité ,de chauffage urbain bientôt de réseau de chaleur.

    Bientôt chaque benne disposera d'un système embarqué pour indiquer les itinéraires ce qui permettra de les modifier en fonction des travaux, et de comptabiliser ce qui est collecté puisque les bacs seront prochainement équipés d'une puce électronique. Sur l'ensemble de la métropole il y'a 300 secteurs géographique set 440000 bacs verts et noirs pour les 350000 foyers recensés. La métropole a décrit 33000  sections de voies à desservir.

    Le budget d'environ 100 M€ est financé à 80 % par la taxe sur les ordures ménagères et à 20 % par la valorisation de la collecte.

    Les ripeurs comme il se désignent aujourd'hui cherchent à valoriser leur métier en organisant des journées portes ouvertes, des visites pour leurs familles, des actions caritatives, il ne ramassent pas de la merde mais contribuent à valoriser nos déchets, à rendre la ville belle et propre, ils ont besoin de nous et nous d'eux.

    Allez voir leur page Facebook ici

  • Les partisans

    Je m'appelle Edmund et j'ai 17 ans. C'est ainsi que commence ce magnifique récit d'Aharon  Appelfeld qui fait appel à ses souvenirs pour nous restituer un épisode de la seconde guerre mondiale.

    Un petit groupe de juif ukrainiens a réussi à échapper aux rafles des SS et a trouvé refuge dans une forêt en Ukraine, en altitude, il fait froid, la bataille de Stalingrad est en cours. Ce sont des partisans, les règles sont militaires sous l'autorité d'un commandant un peu mystique mais plein d'humanité. Il y des croyants mais aussi des communistes, certains veulent ressusciter l'hébreu d'autres le yiddish, tous pensent à leur parents abandonné dans une gare, partis dans des camps d'où l'on ne revient pas. Tous pensent à demain, tous sont solidaires dans l'adversité.

    Etre partisans implique de combattre, de toute façon, pour survivre, il faut s'approvisionner et donc mener des raids allez piller dans telle ou telle maison, se procurer des médicaments pour les blessés, enlever un médecin...

    Etre partisan va au-delà, le petit groupe s'enhardit et fait dérailler des convois de juifs, il en sauve plusieurs dizaines qu'il fait monter sur la cîme de la montagne, qu'il soigne, des gens hébétés, amaigris, sans la force de marcher.

    La retraite allemande est en route mais jusqu'au bout, l'ennemi s'acharne à réduire ce groupe de partisans, il ne lâche rien comme on dit aujourd'hui.

    Entre deux patrouilles, deux raids, les partisans rêvent, des beaux rêves souvent, ils voient leurs parents, mangent des pâtisseries, se retrouvent, une idée de l'au-delà qui les attend quoi qu'il arrive.

  • Une enfance à La Chaise-Dieu

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    Jean-Luc Bayard, auteur de P.O.L nid d'espions présente son livre dans un entretien paru dans Libération et à cette occasion, évoque son enfance à La Chaise-Dieu. C'est très émouvant. La totalité de l'entretien est  ici, la partie relative à La Chaise-Dieu dans "lire la suite". 

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