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  • La Renaissance et le rêve

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    Belle exposition à Paris au Musée du Lluxmbourg sur le rêve, les songes, les cauchemars exprimées en peinture à la Renaissance avec à l'appui quelques citations :

    Etranger, les songes sont impénétrables, difficiles à expliquer et ils n'accordent pas aux humains tout ce qu'ils leur promettent. Homère.

    La Foule tient à nommer Nuit ce soleil qui résiste à son entendement. Michel-Ange.

    Lorsque le corps est dompté, assoupi et à moitié vif seulement, l'âme voit beaucoup plus clairement. Symphorien Champier.

    J'ai songé tant et plus mais je n'y entends note. Rabelais.

    Nous dormons veillants et dormants veillons . Montaigne.

    http://www.museeduluxembourg.fr/fr/expositions/p_exposition-20/

  • Académie de musique

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    Dimanche dernier retour de l'Académie de musique à l'Auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu. La classe de musique animée pendant trois jours par Delphine Collot et Robert Expert. 4 professeurs de chant et piano et 18 artistes, 5 pianistes et 13 chanteurs.

    Au programme des mélodies pour piano de Wolf, Poulenc, Saint-Saens, Purcell, Schubert, Rachmaninov, Mahler, Strauss, Berlioz, Duparc, Hahn...

    Les artistes occupent les premiers rangs, ils ont mis leurs beaux costumes, on les a vus en jeans la veille lors des auditions, le public est à l'arrière.

    Chacun son tour, le couple pianiste et chanteur monte sur scène, une brève présentation de l’œuvre (un poème d'amour que j'aurai bien aimé recevoir... par exemple), certains sont très à l'aise, d'autres un peu encombrés de leur corps, que faire des bras, les tenir raides, bouger un peu les mains? Concentration et puis le miracle s'accomplit, la voix s'élève, le piano retentit, le spectateur ne comprend pas toujours bien les paroles mais il se laisse emporter par la beauté de la musique et du chant.

    Le WE prochain, du 25 au 27 octobre nouvelle session de l'Académie de musique avec le choeur d'Auvergne et Nicole Corti, concert le dimanche à 17h à l'Auditorium Cziffra.

  • Travaux casadéens

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    Vue inhabituelle de la façade de l'abbatiale de La Chaise-Dieu. les travaux de rénovation concernent désormais la maison du cardinal, l'escalier qui mène au cloître, les locaux de l'office du tourisme. De nuit c'est presque beau. Quel sera l'usage de ces locaux rénovés, quel sera l'accès au cloître, c'est encore bien imprécis.

  • La lettre écarlate

    couv36030583.jpgJe n'aime pas trop M le magazine hebdomadaire du journal Le Monde, trop de futilités, mais il y a des pépites. Par exemple dans le numéro du 21 septembre il y avait Le Boston de Patricia Reznikov, écrivain franco-américaine qui déclarait tenir La Lettre écarlate pour rien de moins qu'un des plus grands romans jamais écrits.

    Avec ce beau roman, on effectue une plongée dans le XVII°siècle américain, dans ce qui allait devenir Boston, grâce à un auteur du XIX°, Nathaniel Hawthorne (1804-1864) qui le publia en 1850.

    C'était son premier roman, à 49 ans, il avait été antérieurement inspecteur des douanes et était un descendant d'un des juges des sorcières de Salem. Il est rattaché à l'école de la petite ville de Concord à 30 km de Boston (Thoreau et Emerson).

    La lettre écarlate est l'histoire romancée (le prologue en explique les fondements historiques) d'un adultère et de ses suites forcément funestes dans la société puritaine de l'époque.

    Hester Prynne, jeune et jolie femme, éloignée de son vieux mari resté en Angleterre, met au monde une petite fille, Pearl. Le père, inconnu aux yeux de toute la communauté, n'est autre qu'un jeune pasteur brillant mais en fait faible, Arthur Dimmesdale, qui fait l'admiration de la société de Boston. Cette société de puritains qui voit dans l'adultère rien de moins que l'action du Démon va condamner Hester à porter à vie sur sa poitrine la lettre A, en rouge,  comme Adultère, afin de l'isoler de la société. Son vieux mari Chillingworth va revenir incognito, sauf d'Hester, bien décidé à identifier le père et à s'en venger.

    Il y a plusieurs lectures de ce livre :  découvrir la société américaine à ses débuts, la lutte entre le bien et le mal, la nécessité d'expier ces péchés, les voies de la rédemption, l'équilibre entre punition et tolérance, l'opposition entre le nouveau et l'ancien monde, le passé et le futur et il y a des résonances contemporaines sur la situation des femmes, la bonne conscience des hommes, l’hypocrisie de la société. Et en plus c'est écrit dans une langue admirable.


  • Sophonisbe

    sophonisbe1.JPGJ'ai découvert Sophonisbe samedi dernier en me rendant au TNBA (Théatre National Bordeaux Aquitaine). Vous pouvez encore faire sa connaissance mercredi 9 et vendredi 11 octobre prochain au même endroit. C'est une très jeune femme, ravissante, qui vécut de -235 à -203 av JC. Elle était reine de Numidie, royaume berbère puis province ou colonie romaine, sise sur le littoral d'Afrique du nord...

    On redécouvre aujourd'hui la belle Sophonisbe grâce à Pierre Corneille qui en fit une tragédie en alexandrins en 1663 et à la mise en scène très sobre qu'en propoe aujourd'hui Brigitte Jacques Wajeman. Jean de Mairet avait déjà écrit une Sophonisbe en 1634 et John Marston , un anglais, en avait donné une tragédie en 1606 à Londres.

    Sophonisbe aime Massinisse, un prince berbère allié des romains, mais elle et mariée pour raison d'Etat à Syphax qui lui se bat contre les romains et donc contre Massinisse. Mais Sophonisbe a reçu en héritage l'amour de Carthage et l'aversion de Rome... Va-t-elle réussi à concilier l'amour de Carthage et celui de Massinisse? C'est cornélien! Et c'est magnifiquement joué. Même si Sophonisbe est ici un peu trop diabolique...

    A voir également à Paris au Théatre de la Ville la seconde quinzaine de novembre 2013.