Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 26

  • La Haute-Loire et l'empire Plantagenêt

    Le quotidien "Le Monde" nous apprend sous le titre de "Britishland" dans son édition du 21 juillet 2007 que nos amis britanniques, tout à fait inconsciemment, sont en train de reconstituer l'empire des Plantagenêts en achetant des résidences secondaires sur le territtoire de ce défunt empire qui semble- t'il n'en a jamais été un!

    Surprise pour ce qui me concerne, je n'avais jamais fait attention au fait que la Haute-Loire faisait partie de cet "empire".

    a327b2087940ffc2d28fd127cd09e731.gif


    Elle était aux marges, c'est vrai, mais tout de même! J'ai cherché sur les moteurs de recherche et n'ai rien trouvé ou si peu.

    La commune de Goudet, dans le canton de Monastier sur Gazeille s'honore ainsi de compter parmi ses personnalités célèbres Joan Beaufort, comtesse de Westmorland , née au château de Beaufort en 1379. Elle était la fille de Jean de Gand Plantagenet 1er duc de Lancaster et de sa maîtresse Katherine de Roet sœur de Philippa de Roet épouse de Geoffrey Chaucer.

    Aux marges, cela explique sans doute que selon ODIT-France, les auteurs de cette analyse audacieuse, les anglais possèdent moins de 150 résidences en Haute-Loire contre 70 627 en France.

    Mais je peux me tromper, les traces de l'empire des Plantagenêts sont sans doute plus nombreuses.

    Une anecdote pour finir, le nom de Plantagenêt viendrait du fait que Geoffroy V, avait fait du genêt son emblême après avoir apercu dans un champ de genêts du côté du Mans, une licorne à tête de femme. Depuis cette apparition miraculeuse il arborait toujours un chapeau planté d'un genêt.

    Le genêt étant abondant en Haute-Loire, ouvrez bien les yeux, vous pourriez bien y rencontrer à défaut d'anglais encore rares une licorne à tête de femme!

  • Ces noms qui sont les miens

    delerm.jpgAvec ce livre, Martine Delerm nous emmène dans le sud du Puy de Dôme, du côté de Dorange, de Novacelles, du Moulin du Rat. Qui d'entre nous à un moment donné, l'âge venant, ne s'est pas épris de généalogie. Martine Delerm y plonge avec délices.

    A partir de peu de choses, quelques noms, quelques prénoms, quelques dates, de vieilles cartes postales, de rares photos, elle laisse parler son imagination, son amour de la nature, elle redonne vie et couleurs à ses parents, grands-parents, arrirères grands-parents... Elle finit par se rendre sur place, à la recherche des tombes, des maisons, des descendants, de la rivière, des vallons, des soirs lumineux, de la brume des matins...

    Martine Delerm célébre avec beaucoup de poésie des vies qu'on devine immuables, des horizons limités sans cesse renouvelés, de saison en saison, des vies à la dure, des vies de peu, des vies de paysan, de menuisier, de tisserand, de meunier, des vies de femmes qui enfantent dans la douleur et souvent la mort, des vies d'immigrés à Saint-Mandé ou dans le XVIIIéme arrondissement de Paris.

    S'adonner à la généalogie, c'est d'abord rêver, inventer des vies,. Est ce que cela nous permet de nous trouver, de nous réconcilier avec nous-mêmes. Sommes nous faits de nos ancêtres, des liens du sang, ou d'abord de notre environnement, nos parents, nos frères et soeurs, nos voisins, nos amis, les circonstances de nos vies, nos choix personnels?

    Peu importe au fond, le livre de Martine Delerm nous transporte dans un passé pas si lointain, encore commun à beaucoup d'entre nous qui avons connu des parents ou des grands-parents d'origine rurale et c'est aussi ce qui le rend très attachant.