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  • Le Mépris

    Tu les aimes mes fesses? et mes seins?

    Qui n'a pas vu cette scène mythique au cinéma?

    Mais qui se souvient qu'il s'agit d'un film de Jean-Luc Godard et qu'il est l'adaptation d'un roman du même nom publié par Alberto Moravia en 1954?

    Dans ce petit livre Riccardo, un jeune homme, qui aspire à devenir écrivain, auteur de pièces de théâtre, fraichement marié à Emilia, dactylographe, belle jeune femme,  fait le récit de l'échec de son mariage un peu plus de deux années après sa célébration.

    Pour satisfaire le désir d'Emilia, Riccardo accepte de travailler à des scénarios de film, ce qu'il déteste, pour gagner l'argent nécessaire à la location d'un assez bel .appartement.

    Il est amené à rencontrer un producteur Battista un peu macho qui lui propose de lui faire écrire en opération avec un metteur en scène allemand, Rheingold, l'Odyssée d'Homère.

    Riccardo hésite d'autant que depuis quelque mois sa relation avec sa femme après deux années de bonheur intense se disloque, Emilia devient indifférente, s'isole, se refuse à lui, jusqu'à lui expliquer qu'elle le méprise sans lui en donner la raison.

    Riccardo accepte alors de faire ce scénario de l'Odyssée pour tenter de reconquérir Emilia. Les quatre personnages se retrouvent à Capri, dans la villa du producteur, pour y travailler. Mais aucun d'entre eux n'a la même lecture de l'Odyssée. Battista veut en faire un genre de péplum avec des hommes tout en muscles et de filles évanescentes, Rheingold tout imbu d'une lecture psychanalytique de l'oeuvre d'Homère veut en faire un film psychologique qui montrerait qu'Ulysse était parti faire la guerre de Troie parce qu'il n'aimait plus sa femme et que s'il tarde  tant à revenir c'est que ce retour toujours différé fait bien son affaire, et Riccardo veut tout simplement en faire une adaptation qui respecte le projet d'Homère et qui donne aux dieux grecs tout le rôle qui est le leur dans cette narration.

    Les relations s'enveniment entre les quatre personnages, Emilia qui n'est pas de bois a peut être une aventure avec Battista, Elle veut partir, Riccardo renonce à faire le scénario et refuse de voir partir Emilia, il est désespéré, elle s'en va, et tout finit mal.

     

     

  • Balade de Berrac

    C'était ce dimanche, jour de balade à Berrac, une petite randonnée de 12 km dans la Campagne de la Lomagne Gersoise. Cette année, afin d'éviter le plus possible les risques sanitaires pas de pot d'accueil au départ et pas de déjeuner après l'arrivée. Partis du village, la centaine de participants de tous âges est passée par Rastérac, Saint Martin de Goyne, le Petit Coutché, Cayhour, le chemin du Bousquet et le fameux sentier du Turon, avec son désormais célèbre Petit Musée des plantes sauvages comestibles, l'ancien lavoir et retour au village de Berrac.

    Le parcours était magnifique, bien balisé, l'herbe fraîchement coupé sur les chemin et sur les bas côtés des routes donnait le sentiment de se promener dans un parc verdoyant, le soleil état de la partie après les orges de vendredi.

    Une matinée parfaite en attendant l'an prochain et le retour du concours des peintres qui accompagne usuellement cette manifestation.

  • Monteverdi

    Vendredi soir, Cathédrale d'Auch, cinq festivals du Gers : Musique en chemin, Eclats de voix, Association des amis Orgues, Les musicales des coteaux de Gimone et Nuits musicales en Armagnac s'étaient associés pour donner les Vêpres de Monteverdi par les solistes de La Main harmonique (direction Frédéric Bétous), le Choeur Ambrosia, et l'Ensemble baroque du Conservatoire régional de Paris.

    Des instruments d'époque, cornets, saqueboutes, théorbe, violine et orgue positif, au service d'une alternance de parties de solistes er de choeur, tous tous intime et monumentales, une préfiguration de la musique baroque et de l'opéra.

    Un très belle réalisation qui ouvre une saison de musique dans le Gers.

  • Geneviève Pubellier

    Je viens d'apprendre le décès en mars dernier de Geneviève Pubellier, 97 ans. Elle fut vice-présidente du Conseil général de la Haute-Loire, Maire de la commune de Coubon. Je l'ai rencontré il y a plusieurs années grâce au Festival de musique de la Chaise-Dieu qu'elle a toujours défendu bec et ongles aux côtés de Jacques Barrot.

    Elle était brillante, déterminée, passionnée, engagée ... et une fidèle lectrice de ce blog. Toute mon admiration, Madame. Vous croyiez au ciel, vous y êtes assurément!