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  • La route étroite vers le nord lointain

    La route étroite vers le nord lointain est le titre d’un récit de voyage de Bashô un écrivain japonais du XVII siècle. Richard Flanagan, écrivain australien originaire de Tasmanie, une île au sud du continent australien, fait le récit dans ce roman qui couvre 70 ans de la construction pendants la seconde guerre mondiale de la ligne de chemin de fer enstérer le Siam et la Birmanie, 450 km dans la jungle, vous avez tous vu un épisode décevant chantier, le pont de la rivière Kwai.

    350000 travailleurs forcés par l ‘empire japonais y ont contribué. Des populations locales occupées, des prisonniers de guerre, anglais, australInès, que les japonais méprisaient parce qu’ils avaient choisi de se rendre plutôt que de combattre. Les conditions de travail étaient épouvantables, hygiène, soins, alimentation, cadences, humiliations de toutes sortes, punitions, exécutions... 200000 morts pour ce crime contre l’humanité.Mais là où il y a du désespoir, du malaxeur, il y aussi de l’espérance, de l’amour, des l’amitié, du respect et c’est ce que montre ce roman.

    Le narrateur est un médecin australien, tout jeune au début du conflit, qui tombe amoureux d’Amy, la jeune femme de son oncle, alors qu’il doit et va se marier, juste avant de partir au front. Une fois prisonnier et à la tête de ses troupes, il ne pensera qu’à Amy. Ce qui le fera tenir. Ses hommes le respectent, et il les respectent, les soigne, les opère, les voit mourir, de belles pages d’amitiés. L’encadrement japonais est tout entier dévoué à l’empereur, à tout prix, malgré les crimes de guerre. Sadiques, drogués…

    A l’issue du conflit, les cadres japonais trouvent refuge et se réemploient dans la société, les sous-fifres sont exécutés, l’empereur reste sur le trône, Le narrateur fait carrrière en Tasmanie dans la médecine, devient célèbre, fais des enfants avec sa femme légitime, multiplie les aventures toujours insatisfaisante, perisuadé qu’Amy est morte dans un incendie peu après sa mobilisation.

    c’est donc un roman d’aventure mais aussi un roman sur la passion, sur l’amour, la ffidélité, l’amitié, un grand roman qui par ailleurs mous permet de relativiser nos petite malheurs du moment.

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  • Logique

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  • Haydn - concerto pour violoncelle

    Jeudi dernier à l'auditorium découverte d'un très grand violoncelliste, Jean Guilhen Queyras à l'oeuvre sans partition, dans le concerto pour violoncelle numéro 1 de Haydn avec l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, sous la direction du chef invité Bernard Labadie. Deux québécois de grand talent.

    Un concert bien agréable avec aussi les Hébrides de Mendelsohn et la symphonie numéro 39 de Mozart dirigée sans partition par Labadie.

    Labadie dirige assis mais fait preuve d'une vivacité étonnante et d'une précision remarquable des mais et des doigts, il vit littéralement sa musique. Quant à Queyras, il se révèle un très grand virtuose, au regard malicieux, il parait même qu'il fait des farces au chef en toute amitié bien sûr. 

  • Zoli

    Cette fois Colum McCann nous emmène sur les pas de Zoli, une femme insaisissable, une tzigane, au coeur de l'Europe centrale, la Slovaquei en l'occurence, des années trente à la fin du XX siècle. C'est magnifique.

    Au départ, les années trente,  des milices fascistes cantonnent un groupe de roms sur un lac gelé, la glace fond, seuls la petite Zoli et son grand-père en réchappent.

    C'est le début d'une errance qui va durer toute la vie de Zoli. Elle va apprendre à lire, puis à écrire, devenir poète puis l'égérie des communistes nouvellement au pouvoir après 1945, ils veulent intégrer les roms dans de hlms, en vain.  Zoli reste révoltée, toujours libre, érigée en modèle d'intégration, puis bannie par son peuple...

    Elle va fuir, traverser les frontières, le rideau de fer, se retrouver en Autriche, puis en Italie, rencontrer un mari, faire une fille, une révoltée, elle aussi à Paris. La roue tourne interminablement...

     

  • Moulins du Lectourois

    Vendredi 2 octobre, la Société archéologique du Gers présentait à la salle de la comédie de Lectoure  le fruit de deux années de recherche sur les moulins du lectourois.

    Le lectourois ou 28 communes autour de Lectoure dans lesquelles ces érudits ont recensé avec l'aide des communes est des propriétaires pas moins de 151 moulins, environ 90 à vent et 60 à eau. Recherches sur le terrain et dans les archives richement illustrées par des photos et des plans. La conférence était animée par Georges Courtiès l'ancien président de la société et suivi par de nombreuses personnes, élus, propriétaires, ou simplement curieux.

    Les moulins à eau sont les mieux conservés, ceux à vent ont été plus abimés par le temps mais jalonnent encore le paysage, même lorsqu'ils ont perdu leur tête et leurs ailes.

    L'occasion d'expliquer les mécanismes de fonctionnement de ces moulins, sans roue à aube mais à roue horizontale dans notre région,  et de préciser les affres du métier de meunier, surtout pour les moulins à vent avec les risques associés à l'habillage des ailes, la montée des escaliers chargés d'un sac de farine, la surveillance de la vitesse du vent. On y a appris également que pour déterminer le sens du vent les meuniers s'appuyaient sur la position de leur âne toujours soucieux de s'abriter du vent.

    Et de clore en chantant "Meurier tu dors...

    Dans un siècle ou deux on inventoriera sans doute les silos qui jalonnent aujourd'hui nos campagnes...