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  • Gruss

    Il y a Arlette dont le cirque aujourd'hui dirigé par son fils Gilbert se produit a Bordeaux sur la place des quinconces chaque année en janvier pour roder le spectacle de la prochaine tournée.
    Et il y a Alexis dont le cirque a l'ancienne propose au carrefour des cascades dans le bois de Boulogne à Paris Pegase et Icare un show avec chevaux et acrobates.
    Pendant des annees on a aimé Alexis et ses chevaux, son papa, dédé qui faisait le clown, il y avait de la poesie, que des chevaux et des jongleurs, peu d'artistes invites, que la famille.
    Cette annee Pegase et Icare nous a deçu. Les acrobates de la troupe des farfadets repetent les memes figures a l'infini dans des costumes un peu vulgaires, accompagnes par une chanteuse anglophone, les numeros ou des filles s'enroulent autour de barres verticales font penser à Pigalle. Alors il y a les cheveaux mais on se demandent vraiment pourquoi Alexis est allé se perdre dans cette aventure. Et que celui qui aura perçu la legende d'Icare et de Pegase le fasse savoir!
    C'est donc le spectacle offert pat Arlette qui s'avere le plus traditionnel, à l'ancienne. Des gros animaux, elephants, lions, tigres et des petits ragondins, du trapeze, des jongleurs, des clowns...
    C'est plaisant, à sa place.

  • Venise

    En ce début d'année nous avons effectué notre cinquième voyage à Venise. On peut reconnaitre sur la photo les trois grandes hampes surmontées du lion de venise qui sont situées sur la piazza San Marco devant la basilique. Elles représenteraient les trois colonies perdues de la Morée (Péloponnèse), de Chypre et de la Crète.

    C'était notre premier séjour en plein Hiver, nous y étions déjà allés en été, au printemps, à l'automne. Venise n'est pas la même en ces différentes saisons.

    Voyager c'est aussi l'occasion de lire et à cet égard, j'ai beaucoup apprécié l'ouvrage de James Morris Visa pour Venise écrit en 1960 après un séjour de deux ans à Venise. Pour la petite histoire James Morris, (né en 1926) est devenu dans les années soixante Jan Morris mais a vécu toute sa vie avec son épouse Elisabeth dont il a divorcé et avec laquelle elle est désormais liée avec l'équivalent d'un PACS. L'ouvrage de James, qui n'était pas encore Jan lors de son écriture est passionnant, très bien documenté, souvent truculent, très agréable à lire et aborde tous les aspects de Venise, histoire, géographie, architecture, approvisionnement, nettoyage des canaux, touristes, bestiaire, carnaval, lagune, arsenal, défense, rien n'est omis, écrit il y a plus de cinquante ans maintenant il garde toute son actualité et n'a que peu vieilli.

    Morris décrit l'hiver à Venise avec des mots qui ne donnent guère envie d'y aller : piazza déserte, canaux lugubres et  clapoteux, miasmes humides, pluie qui agite la boue du grand canal, brouillard maussade, nuits brumeuses et sépulcrales, grisaille perpétuelle mais en même temps Venise est étrangement simple et intime, encline à la mélancolie.

    Arrivés le samedi après-midi et repartis le jeudi suivant nous avons parcouru environ 85 km à pied sur les fondamente, les campi, les piazzele, les calle, les sottoportegi, la piazza... Pas de gondole comme à l'accoutumée, ni de vaporetto. une seule visite à l'Accademia, toujours aussi vieillotte mais avec ses chefs-d'oeuvre et un hommage à La Tempête de Giorgione, les Frari, le Ghetto et ses cinq synagogues, c'était une première,  et bien des églises... dont la basilique qu'on a tout de même du mal à apprécier avec ce parcours obligé conçu pour les croisiéristes pressés.

    Pas mal de micro-découvertes grâce aux itinéraires de Corto Maltese qui nous conduit dans le dédale des ruelles par quartier, par sestiere, c'est amusant et on passe dans des endroits que l'on aurait jamais été découvrir seuls, des courettes, un dragon du XIV, un puit en forme de panier d'osier...

    Pour se mettre à l'abri du froid on a bien aimé le Caffe, au campo San Margherita, la cafetaria et la librairie de la fondation Querini et puis les petits restaurants du quartier San Barnaba.

    Notre hôtel, le Tiziano était situé près de l'église San Rafaele et de San Sebastiano, un havre de paix , très très loin en cet hiver du tumulte touristique qui ne dépassait guerre la place Saint Marc.

    Le trajet de notre hôtel à San Barnaba la nuit tombée dans des ruelles désertes où l'on croise seulement un chat avec l'idée qu'au coin de la rue un bandit de grand chemin va vous détrousser comme il y'a quelques siècles reste un excellent souvenir.

    On reviendra!

     

  • Voeux

    Pour 2016, je fais miens les voeux de France Stratégie, l'ancien commissariat au plan :

    Faire vivre le débat et éclairer l'avenir

    et j'ajoute s'ouvrir au monde plutôt que se replier sur soi

    face aux défis globaux que sont le changement climatique, la crise des réfugiés, l'intégrisme religieux la seule solution est de mettre en place des solutions globales, européennes plutôt que des rafistolages étriqués nationaux.

    Je termine avec ce proverbe cité par Jean-Philippe de Tonnac : 

    " lorsque le fardeau est supporté tous ensemble, il n'est pas plus lourd qu'une plume". Belle année