Via Turonensis : Saint Palais - Saint Jean Pied de Port
Petit évènement que cette chronique qui est la mille et unième de ce blog!
Hier soir, dîner du forfait demi-pension : fromage de chèvre sur toast grillé, truitelles et pâtes piperade, tiramisu.
Ce matin après le petit déjeuner je découvre à l'arrière de l'hôtel le Trinquet qui lui donne son nom, mur de pierres daté de 1892 si je me souviens bien.
C'est la dernière étape et il y a un grand soleil avec vue sur les Pyrénées. Départ à 7:45 arrivée à 10:45 moins de trois heures petites pauses comprises pour effectuer les 32 km.
Il y a effectivement une longue côte au départ, jusqu'à la stèle de Gibraltar qui marque la jonction des chemins de Vézelay, du Puy en Velay et de Tours. La stèle est un peu décevante : elle est petite, toute noircie et mériterait un minimum d'entretien. On est récompensé ensuite par une longue descente pour rejoindre la vallée de la Bidouze. On passe à côté du village d'Ostabat ou on a failli faire étape hier.
De belles maisons basques, rouge et blanc dominent. Après Utxiat de nouveau une longue et pénible côte qui n'en finit pas, on double six randonneurs à pied partis ce matin d'Ostabat, ce sont les premiers rencontrés en trois jours si on excepte ceux aperçus en gare de Bordeaux.
Belle descente dans le village de Gamarthe, on est loin du monde ici, la campagne semble inchangée depuis des années, une vieelle femme se rend à la messe à l'aide de ses béquilles, un fichu de plastique sur la tête pour se protéger du soleil., nouvelle petite côte pour atteindre le château d'Harispe.
Erreur de parcours, je manque de tourner à droite pour passer par Bustince, pas trop grave, je reste sur la D933, c'est dimanche et il y a peu de circulation.
A gauche pour Saint Jean le Vieux et s'est un itinéraire connu, parcouru l'an dernier, en juin, je reconnais presque chaque virage, la chapelle Saint Blaise, toujours défigurée par les fils électriques, puis les petits pavillons, les jardinets et le raidillon que je monte à pied qui donne accès à la citadelle et la petite descente sur la porte Saint Jacques.
Il n'y a pas grand monde, personne même, je quitte ma tenue de cycliste, m'habille et tenue de WE, et me rend à l'accueil des pèlerins, toujours aussi aimable. je fais tamponner mon crédential par un papy qui me voyant venir de l'hôtel du Trinquet à Saint Palais me raconte qu'il y a bu un café ce matin même et m'en vante la serveuse!
Avec le vélo un petit tour dans les rues de Saint Jean, café croissant au café du Trinquet, puis déjeuner Chez Dédé : assiette de charcuterie, pâtes piperade et mousse au chocolat. C'est le menu du pèlerin, fait maison, par la patronne de l'endroit, de la cuisine de filles comme ils disent.
Et puis, d'un saut la gare, le car et ses six voyageurs jusqu'à Bayonne et le TGV jusqu'à Bordeaux.
Trois bonne journées.