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Oh les beaux jours!

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La salle du théatre de l'Athénée était pleine hier soir,au début du moins, plusieurs spectateurs l'ont en effet quitté au fur et à mesure de la représentation d'Oh les beaux jours de Samuel Beckett dans une mise en scène de Bob Wilson.
Sans douite ne savaient ils pas à quoi s'attendre... Le programme le dit : il ne fauit pas chercher à comprendre la pièce mais seulement s'attacher à l'entendre, silences compris. Beckett avait longuement demandé à Stravinski comment  noter les silences... On a donc droit à une actrice, Adriana Asti qui joue Willie, une femme disons au crépuscule de la vie, juchée au sommet d'une sorte de montagne,qu'elle ne quittera que pour saluer à la fin, qui se lance dans un monologue de près de près de deux heures, sans trop de cohérence. Mais il y a de beaux textes, des extraits de poésie britannique (Yeats, Keats, Milton), de Shakespeare, la nuit des rois, Hamlet, entrecoupés de considérations plus terre à terre sur la vie quotidienne ou de dialogues avec un mari, Winnie, qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été, un homme le plus souvent sans opinion...
Bref c'est une tragédie, on espère un retournement, un peu d'espérance chez ces naufragés de la vie, mais non, rien, on reste au fond du trou! Et on regrette simplement, en son temps, de ne pas etre allé voir Madeleine Renaud jouer ce rôle.
Oh les beaux jours... Encore une belle soirée de passée!
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Commentaires

  • C'est le contraire, Winnie est la femme & Willie est l'homme !

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