Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tony judt

  • Retour sur le XX° siècle

    judt.jpgSi vous avez aimé Après-guerre de Tony Judt, vous aimerez vous plonger dans Retour sur le XX° siècle. Là, il s'agit d'un recueil de chroniques, parues pour la plupart dans la New-York Review of Books, au cours des 15 dernières années.

    Tony Judt, s'y révèle encore davantage que dans Après-Guerre, comme un intellectuel engagé, provocateur. Il ne mâche pas ses mots, ne cache pas ses détestations. Le contraire du politiquement correct. C'est trés rassérénant.

    Les deux premires parties sont consacrées à des portraits de grands intellectuels, admirés ou honnis : Koestler, Levi, Sperber, Arendt, Camus, Althusser, Hobswann, Kolakowski, Jean-Paul II, Edward Said. La troisième partie est consacrée à notre vieille Europe, la quatrième aux Etats-Unis. Tony Blair en prend pour son grade dès avant la guerre d'Irak et Kissinger est perçu comme un illusioniste.

    J'ai aussi beaucoup aimé les parties sur la Belgique, la Roumanie, la crise de Cuba, Israël et la Palestine

    L'épilogue intitulé le retour de la question sociale, bien qu'écrit en 1997 est d'une actualité brulante.

  • Après-guerre. Une histoire de l'europe depuis 1945

    après guerre.jpgUn millier de pages qui retracent notre histoire, celle de ma génération, l'Europe d'après 1945. On ne se lasse pas de lire ce livre, on a le sentiment d'être en conversation avec un grand frère qui nous raconte ce que l'on sait, certes, mais dans un récit éblouissant, plein de verve. C'est à la fois d'une grande précision, quantifiée souvent, très documenté, on y aborde, la littérature, le cinéma, la politique, les relations interrnationales, les conflits, les portraits des acteurs, il y a toujours alternance entre anecdotes et synthèse.

    Transparait en creux le portrait de l'auteur, juif, anglais, social-démocrate, idéaliste, exigeant, anticommuniste, proche des peuples, méfiant à l'égard des constructions qu'il juge artificielles comme l'Union européenne.

    Tony Judt est décédé en août 2010 de la maladie de Charcot à New-York où il vivait et enseignait. Intellectuel inclassable, amoureux de la contradiction et de la provocation intellectuelle, ennemi du politiquement correct, sa sagacité nous manque.