L'homme d'hier
Dans la Salle du haut du théatre de la Bastille, un seul acteur, qui va rester assis derrière un petit bureau pendant un peu plus d'une heure devant un grand écran où vont défiler des images de Beyrouth, des plans, des photos...
Tiago Rodrigues nous raconte une fable, celle de son voyage à Beyrouth où il va chercher à l'aide d'un vieux plan son chemin. Il ne va pas le trouver mais va rencontrer d'autres Tiago, ses doubles d'une autre époque, d'un autre Beyrouth. Dédoublements multiples des identités, sédimentations successives de la ville sur elle-même, sédimentations de nos identités elles-mêmes...
Dans chaque ville, il y a une autre ville, dans chaque individu un autre individu ; au fil du temps le narrateur confronté à toutes ses identités, à tous ces visages de la ville, ne sait plus trop qui il est. Alors, il cherche la mer, sans la trouver.
La mer, une promesse de départ! le départ, une solution pour se retrouver soi-même, ce que font de nombreux libanais!