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synagogue

  • 10 janvier 1944

    Le 10 janvier 1944, la Synagogue de Bordeaux était transformée en geôle. Ce matin là des policiers et des gendarmes  français ont interpellé à leur domicile des centaines de vieillards, d'hommes, de femmes, d'enfants, dont le petit Boris Cyrulnik, 7 ans, qui parviendra à s'échapper, pour les déporter vers Drancy, puis les camps d'extermination, parce qu'ils étaient juifs. Une première rafle était déjà intervenue en novembre 1943, au total 539 juifs auront été transférés à Drancy puis en Allemagne.

    Ce matin 16 janvier 2012, Bordeaux se souvenait devant la synagogue et la grande plaque qui rappelle les noms des martyrs de la Gironde. Gilles Bernheim, le grand rabbin de France a très joliment parlé de l'avenir.

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    "Un lieu de religion, quel qu'il soit, est un lieu ou en entre avec la perspective d'en sortir en se sentant mieux. Il faut les préserver. Les sociétés meurent de ne pas réfléchir. Chaque individu se doit de ne pas être un homme ordinaire mais un homme extraordinaire, s'élever au dessus de sa condition, refuser la lacheté".

    La veille, concert de musique klezmer et yiddish : ambiance recueillie (vie, ghetto, déportation, mort ) avec le quatuor à cordes Gaviniès puis festive avec Yale Strom, Mircea Druma et Emile Cobsura (violon, clarinette et accordéon) devant un public venu d'Aquitaine et des Charentes. Et la découverte de deux expositions "A la vie - les enfants de Buchenwald" et "Désobeir pour sauver - des policiers et des gendarmes français, Justes parmi les nations" préfacée par Simone Veil.

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