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cyril huvé

  • Quatuor Diotima

    Costumes gris anthracite, pochettes de couleur, souliers vernis, tel se présente le Quatuor Diotima à l'auditorium de La Chaise-Dieu à l'issue d'une semaine de répétition sous l'égide de l'Académie de musique dirigée par Cyril Huvé.

    Une semaine de répétition pour mettre au point avec Mikel Urquiza, jeune compositeur basque de 24 ans, une partition pour quatuor à cordes :Ondar. De l'artisanat donc au service de l'art. Déroutant, étonnant, intéressant, en cette semaine marquée par les tweets électoraux on a particulièrement apprécié les nombreux gazouillis d'oiseau de cette partition.

    Plus classiques, le quatuor en sol mineur D 173 de Franz Schubert et le quatuor n°15 opus 132 de Ludwig van Beethoven.

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    Demain dimanche 17 juin à 15 heures, les mélomanes ne manqueront pas de découvrir les jeunes quatuors Tana et Kirklar qui joueront des partitions de deux autres jeunes compositeurs Denis Ramos et Juan Arroyo mais aussi  Beethoven, quatuor opus 18 N° 4 en do mineur.

  • Archéologie musicale

    A défaut d'aller à Aix, nous sommes allés ce dimanche à l'Auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu. L'Académie de musique dirigée par Cyril Huvé y donnait  en soirée un concert qui cloturait un atelier de travail pour 18 jeunes musiciens.

    L'idée de Rémy Campos, musicologue, historiographe et historien, qui assurait la direction stylistique de cette semaine, était de restituer la musique de Haydn, de Beethoven et de Mozart telle qu'elle était jouée dans les années trente, les années 1830, après les trois glorieuses, sous Louis-Philippe.

    Plutôt que de disposer comme aujourd'hui, les musiciens en bataillons, les contrebasses, les violoncelles, les violons, les altos, on les disperse  aun sein d'un hémicycle : les basses entourent les violons et les altos afin que chaque musicien entende bien la basse, la basse continue. Et puis, on utilise la technique du port de voix, technique qui consiste à faire entendre toutes les hauteurs intermédiaires entre deux notes, comme dans la musique tzigane, plutôt que de passer directement d'une note à l'autre. L'idée de base était de se rapprocher le plus possible de la voix, modèle absolu pour les musiciens. Et puis à l'époque, chaque musicien cherchait à se distinguer des autres, à jouer sa partie, un peu comme dans les orchestre de jazz. la chaise-dieu,académie de musique,cyril huvé,aude caulé-lefèvre,rémy campos

     Il y a deux cent ans, la façon de jouer Haydn, Beethoven ou Mozart faisait l'objet d'une grande diversité. Il n'y avait bien sûr pas d'enregistrement, seuls les anciens, les méthodes pédagogiques, les archives pouvaient témoigner. Pour fixer les choses, Rémy Campos et les jeunes musiciens placés sous la direction de la soliste Aude Caulé-Lefèvre avaient choisi d'interpréter les transcriptions effectuées par la Société des Concerts du Conservatoire de Paris. Des transcriptions pour quatuor ou septuor mais jouées par un ensemble de cordes, à La Chaise-Dieu 18 musiciens.

    Au programme : extrait du quatuir op.76 de Haydn (l'hymne allemand), Extrait du quatuor op. 18 n°1 de Beethoven, extraits du septuor op.20 de Beethoven, extraits de Don Giovanni, de Mozart.

    Une très belle leçon de musique appréciée par plus d'une centaine d'auditeurs en ce début d'été.

  • Mélodies françaises à La Chaise-Dieu

    Samedi 9 novembre, Salle Cziffra, troisième concert commenté de la semaine organisé par l'Académie de musique de La Chaise-Dieu, autour cette fois de Delphine Collot (Soprane) et de Robert Expert (contre ténor : http://www.robertexpert.com) accompagnés au piano par Cyril Huvé.

     

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    Au programme, des mélodies françaises, de grands auteurs comme Hugo ou Baudelaire mis en musique par de grands musiciens comme Debussy, Bizet, Chausson ou Duparc mais aussi des oeuvres auvergnates collectées et harmonisées par Joseph Canteloube qui à, l'instar de Dvorak en Hongrie, parcourut le Massif central à la recherche des mélodies traditionnelles.

    Pour un soir, on retrouve l'ambiance de l'époque où sans radio et sans télévision, on se retrouvait chez l'un ou l'autre pour faire ou écouter de la musique, entendre des chansons d'amour, dans une ambiance de légèreté.

    On y a apprend cependant au passage qu'Henri Duparc, né en 1848, victime de la déchirure franco-allemande de 1870 va cesser de composer à 38 ans et détruire l'essentiel de son oeuvre.

    La musique ne peut pas s'abstraire de l'histoire.

    Une excellente soirée, Merci à Cyril Huvé www.cyrilhuve.com/  et à l'Académie de musique pour cette excellente semaine musicale à La Chaise-Dieu.