Même la météo n'est pas de la partie
Le déréglement climatique semble aussi avoir atteint l'agglomération de Beyrouth. Depuis hier, on a le sentiment que le smog qui était autrefois une spécialité londonienne a pris ses quartiers dans la capitale libanaise. Terminé le grand bleu du ciel, il a même plu quelques gouttes hier et aujourd'hui, tellement il y a d'humidité dans l'air. Il faut aller au nord ou au sud pour le retrouver.
Certes, on n'envie pas les pluies diluviennes et les inondations britanniques, on ne regrette pas la canicule qui sévit en Roumanie ou les incendies italiens ou grecs.
On sait qu'à La Chaise-Dieu en plein mois de juillet, il a fallu mettre le chauffage et ce n'est qu'à mille mètres d'altitude.
Mais tout de même, en ce mois anniversaire de la guerre de juillet 2006, ce smog vient nous rappeler qu'en dépit des initiatives de toutes sortes qui tentent de détendre l'atmosphère, de briser la glace, alors qu'on est en été, l'horizon s'obscurcit de jour en jour et que bien malin celui qui sait comment vont se passer les prochains mois et l'échéance de l'élection présidentielle.
Enfin, l'an dernier un colloque à l'Université Saint Joseph avait pressenti l'urgence de la question. On attend du prochain Président de la République libanais qu'il attache de l'intérêt au développement durable et incite à la prise de mesures protectrices pour nos poumons...