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Pastorale américaine

Après la mort de Philip Roth, j'ai décidé de combler une lacune. J'avais lu en son temps La Tâche, et je crois bien que c'est tout et j'ai donc entrepris d'aborder La pastorale américaine, le début de la fameuse trilogie avec j'ai épousé un communiste et donc La tâche.

J'avais lu La Tâche en français. J'ai lu American pastoral dans sa version originale sur une liseuse même si la Grande Librairie m'a convaincu que Josée Kamoun est une grande traductrice. De ce fait j'ai sans doute éprouvé quelques difficultés pour cette lecture toujours moins aisée lorsqu'on s'éloigne de la langue maternelle mais il faut bien essayer de progresser.

Dans ce roman couronné de très nombreux prix Roth se complait à nous peindre l'envers du rêve américain. Le roman retrace la vie de Seymour Levov, ancien athlète, juif, entrepreneur, à la suite de son père, dans la ganterie, entrepreneur à succès, il a tout pour réussir une très belle villa sur un grand domaine, une épouse, d'origine irlandaise et non juive, ancienne lauréate d'une concours de beauté local et une fille Merry.

Mais derrière cette façade de l'Amérique heureuse des année soixante, il y une faille, c'est Merry. Merry, qui bégaie, Merry qui se révolte, Merry qui devient avant même d'être majeure une terroriste, Merry qui pose une bombe pour protester contre la guerre du Viet-Nam, Merry à l'origine de la mort d'un honnête homme... Sa mère qui plonge dans la dépression, Merry qui disparait dans la clandestinité, et son père qui refuse de voir la vie en face pendant plusieurs années, qui la cherche et finira par la retrouver, sa femme entre temps aura refait son corps et sa vie, vendu la maison familiale... Je ne relève pas tout, le roman à bien des côtés Thriller, le scénario est quelque peu diabolique...

Est ce que cela peint vraiment la société américaine des années soixante? J'ai un peu de mal à le croire, tous les malheurs de l'Amérique sont trop concentrés sur une seule famille. Trop c'est peut-être trop, mais je m'incline bien volontiers devant la critique...

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