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Thérèse Desqueyroux

thereselivre.jpgthéresefilm.jpgJ'ai d'abord lu le livre, je ne crois pas l'avoir lu autrefois, et puis j'ai été voir le film. Difficile de se rendre compte de ce fait de la qualité du film car j'étais encore tout imprégné de la force du roman de Mauriac, un roman qui n'a pas pris une ride. J'en devinais toutes les répliques.

Famille je vous hais! La famille plus forte que la justice! Quelle peinture accablante de la société!

Thérèse se voudrait libre, elle a des aspirations de modernité mais au lieu de les réaliser elle empoisonne Bernard, son mari, un  être tout plein de ses certitudes, chasse, pins, bouffe... Accusée par le pharmacien du village, elle s'arrange avec son mari pour obtenir un non lieu afin de sauver les apparences, préserver la sainte famille, le mandat de sénateur de son père, toute une série de renoncements, une vie de recluse, prisonnière sous la garde de ses domestiques...

On éprouve de la compassion pour cette empoisonneuse, ce monstre au fond, parce que sa famille, par rigidité, par conformisme,  peur du qu'en dira-t-onn'en suscite aucune. Qui est responsable à la fin du naufrage de toutes ces vies?

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