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Les cavaliers

cavaleirs_.jpgJ'avais emmené ce livre lors de mon voyage en Inde, me disant, que je le lirai pas trop loin de l'Afghanistan, là où se déroule l'action.

Cet ouvrage de Joseph Kessel a été publié en 1967. Il est tout simplement, magnifique, haletant et à le lire, à découvrir la force de caractère des principaux personnages, notamment ceux du Grand Toursène et de son fils Ouroz, on comprend mieux qu'aujourd'hui les forces de l'OTAN soient enlisées dans ce pays après plus de dix années d'intervention. Et puis, il y a Jehol, le cheval fou, le cheval convoité, le cheval à visage humain.

L'enjeu pour ces cavaliers est de gagner le Bouzkachi, un combat dautour d'un cadavre de bouc bourré de sable qu'il s'agit de ramener au point de départ après être allé vers le tour d'un mât planté à quelque distance dans la steppe. Les vainqueurs de ce jeu peuvent prétendre s'ils sont adoubés par les anciens au titre de Tchopendoz.

Les cavaliers racontent l'épopée d'Ouroz, tchopendoz qui va tenter de gagner le Bouzkachi de Kaboul sur Jehol, qui va échouer et qui va recouvrer son honneur au terme d'une lutte sans merci avec un environnement hostile et des compagnons de route aveuglés par leur avidité.

Et puis, il y a Guardi Guedj, l'Aieul de Tout le Monde, fuigure de la sagesse.

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