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Human Rights Watch et le Liban

Human Rights Watch qui vient de publier deux rapports sur le non respect du droit humanitaire par le Hezbollah et Israël lors de la guerre qui les a opposés l'été 2006 n'a pas eu le droit de tenir une conférence de presse à Beyrouth pour présenter son rapport.

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Chacun peut avoir son opinion sur la qualité de ces rapports, la pertinence de leurs conclusions, l'équilibre de la présentation des violations graves des droits de l'homme commises par Israël et le Hezbollah. Cela participe du débat démocratique.

Mais le juge des référés a tout simplement interdit la conférence de presse.

C'est déjà surprenant mais le plus étonnant ce sont les attendus du jugement qui mettent en avant ce qu'il faut bien appeler un délit d'opinion et non des considérations relatives par exemple aux risques présentés par cette conférence de presse en termes d'ordre public :

" le fanatisme aveugle de Human Rights Watch, et sa sympathie absolue et sans limites envers l'Etat appelé Israël et avec le sionisme sous toutes ses formes...un manque de respect envers les peuples arabes..."

Oui, l'Etat de droit que chacun appelle de ses voeux au Liban a bien des progrès à faire.

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