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Un chêne sauvé de la tempête

Tout le monde se souvient des tempêtes de fin 1999 : Lothar, le 26 décembre puis Martin, les 27 et 28 décembre.

Les adeptes du dérèglement climatique y voient le prologue de ce que va subir notre XXIéme siècle.

En Charente-Maritime, c'est Martin qui a sévi, 198 km/h à La Rochelle.

Depuis nous avons perdu notre petit airial. Un airial c'est dans les Landes une clairière plantée de feuillus (chênes, châtaigniers, arbres fruitiers...) enserrée dans une pinède et où sont regroupés les bâtiments d'habitation et d'exploitation.

Notre pinède et son airial, du côté de Montendre, "Les chataigniers", a vu tous ses pins tombés au sol ou décapités. D'un seul coup, l'horizon s'est dégagé, le chemin de fer est devenu plus audible. Et surtout le grand chêne qui nous a vu vieillir, nous balancer, a abrité nos ripailles l'été, s'est penché sur le côté, à moitié déraciné!

Pierre a décidé de laisser faire la nature, les arbres tombés sont restés sur place, il a seulement à nouveau dégagé le chemin pour accéder à l'airial.

Que faire du chêne? Il voulait vivre! Un peu de terre sur les racines pour améliorer son ordinaire et il a passé l'hiver puis l'été, a refait des pousses.

Alors pour le sauver "définitivement", Pierre l'a doté d'un "accoudoir" en pierres.

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Depuis, le chêne abrite de nouveau nos réunions de famille et nous procure l'ombre indispensable à nos siestes réparatrices. Les chataigniers autrefois dominés par les pins les ont remplacés. Notre airial est vraiment bien nommé!

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