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syngue sabour et les braises

  • Portraits de femmes

    sabour.jpgSyngue sabour, c'est le prix Goncourt 2008. Atiq Rahimi, écrivain d'origine afghane a écrit ce livre directement en français. C'est le portrait d'une femme afhane, une femme mariée par ses parents à un combattant afghan, qui veille quelques années plus tard le corps de son mari blessé, inconscient et qui pour le faire vivre, le réveiller, lui livre ses secrets, ses secrets de petite fille, de femme, de mère... C'est terrifiant, sur la condition des hommes, des femmes, des parents, des enfants, la religion, toutes les religions. Un conte à portée universelle à lire de toute urgence.

    Les braises est moins connu. Ce roman est écrit par Sandor Maraï, écrivain hongrois né avec le XX siècle et mort l'année les braises.jpgde le chute du rideau de fer. On retrouve le plaisir maintes fois éprouvé à lire Stefan Zweig, l'Europe centrale, la grande plaine et les forêts de Hongrie. Livre sur l'amitié entre deux hommes, l'amitié impossible en fait entre un militaire issu de la noblesse et un artiste d'extraction plus modeste égaré dans l'armée. En creux, c'est aussi le portrait de Christine, femme du premier et maitresse du second dont on décrouvrira le destin au terme d'un roman construit comme un roman policier. Un huit clos qu'on verrait bien adapté au théâtre.

    Le destin de Christine est il plus enviable que celui de l'héroïne de Syngue Sabour? Et les hommes civilisés de l'empire austro-hongrois plus délicats que les mercenaires afghans?