Le collectif libanais à l'oeuvre
Un dimanche, une belle illustration du collectif libanais à l'oeuvre. Randonnée entre Ehmej et Laqlouq, level 5 (moyen), 700 m de dénivelés sur 10 km, tout en côte.
Rendez-vous sur un parking à 7.30, on est ponctuel, l'animateur est là, les minibus aussi, mais pas tous les participants inscrits. Finalement à 8.00 on démarre. Juste un petit tour, le portable de Maroun a sonné. demi tour, on va récupérer un retardataire...
Pas de problème sur l'autoroute vers Tripoli, on s'arrête une ou deux fois pour prendre des randonnneurs vers Jounieh, on file le plus souvent à cheval sur deux files...
Sur la route d'Ehmej, brouillard, petite pluie, le bus fait deux embardées successives à la sortie d'un virage, il faudra regarder ses pneus au prochain arrêt. Le car ralentit au point qu'il cale dans la pente, petite marche arrière, un peu d'élan et ça repart. On arrive à Ehmej. Pour ne pas perdre de temps (sic), on a commandé par téléphone les manouchés, tout le monde descend, pause pipi, pause manouché, café, thé, tout le monde s'attable, un peu plus d'une demi-heure et au moment de partir, il manque toujours une au deux personnes qui aux toillettes, qui au téléphone...
On arrive au point de départ. Samir et sa compagne Nada guident le groupe. On est 28. Level 5, C'est sérieux. On monte, on monte dans les rochers, une heure après, on a passé autant de temps à attendre qu'à marcher, un petit groupe de 3 jeunes, essouflés, pas préparés, là par hasard sans doute, retarde tout le groupe...Trouver un point avec "du réseau" pour appeler le bus et lui faire récupérer les trois jeunes au bord d'une route, car la tête s'impatiente!. L'ascension se poursuit...la promenade est magnifique, nous on peine un peu au bout d'un moment surtout quand on voit nos deux guides sauter comme des cabris de rochers en rochers, ramasser des plantes pour la salade et les tisanes de la semaine...
Une des plus belles promenades de l'année, en plein soleil, les nuages ne sont pas au dessus de 1500 m. On retrouve les bus et on rentre, enfin on croit rentrer, prendre une bonne douche. Mais arrêt au même bar que le matin, pause pipi, re manouchés, avec bière cette fois, presque trois quart d'heure et Mansour tout seul, attablé, qu'attendent tous les autres parce qu'il veut finir sa bière! Ca y est on part? Non, le tenancier du bar est dans le bus avec ses deux enfants: il offre un petit café à tout le monde après cette si belle journée pour sa caisse.
Cette fois c'est définitivement parti, à part les embouteillages de Jounieh, on ne devrait plus s'arrêter! Et bien si, il y un marchand de carottes sur le bord de la route et dans le car, il y a une dame, une seule, qui veut acheter ses carottes à cet endroit! Et il y a déjà deux personnes qui attendent , donc on attend.
Heureusement le chauffeur refusera de faire un tour du côté d'Hamra pour déposer quelqu'un qui aurait bien aimé que le bus la dépose en bas de son domicile...
il est 19.00 une bien belle journée, j'ai oublié de vérifier les pneus du bus!