Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fécondité

  • Populations

    Je suis allé lundi soir à une conférence de Gilles Pison, rédacteur en chef de la revue Population & Sociétés à l'Institut National d'Etudes Démographiques, l'INED.

    Nous sommes depuis quelques semaines 7 millards d'individus sur la planète, à peu près. Tout le monde le sait. La transition démographique, baisse de la mortalité et baisse de la fécondité est à l'oeuvre dans tous les pays, y compris, ce que l'on sait moins en Afrique intertropicale, le péril noir, pas plus que le péril jaune au temps de ma jeunesse, n'aura pas lieu et d'ailleurs la plupart des individus aspire à vivre et travailler au pays comme disaient les gens du Larzac.

    Ce que j'ai découvert c'est que les politiques démographiques sont vaines et n'ont aucune influence sur les comportements. Prenons la Chine et sa politique de l'enfant unique, où l'Inde et sa politique de stérilisation forcée. Aucun ou pas d'effet. Le comportement démographique de la Chine n'est pas fondamentalement différent de celui de Taiwan ou de Hong Kong où ces politiques n'ont pas été conduites.

    Prenez l'Iran ou la Turquie, où les dirigeants appellent les femmes à avoir au moins trois enfants, le taux de fécondité y est respectivement de 2,1 et 1,7.

    On peut s'amuser à verifier cela sur le site Internet de l'INED avec des cartes interactives très pédagogiques à l'adresse suivante :

    http://www.ined.fr/jeux2.php?_movie=/CartePopulation/cartePopulation.php?html=true&titre=Les%20cartes%20interactives%20de%20la%20population%20mondiale&lg=fr

    Il en ressort que quel que soit les régimes politiques, les climats, les religions, que sais-je encore, la transition démographique s'impose partout.

    Et au delà de l'effectif de la population, on se rend compte aussi que ce qui compte n'est pas de savoir si l'on est un millard ou sept milliard mais le mode de vie de cette population, imaginins que les sept milliards que nous sommes se mettent à consommer au rythme ou consomment les européenes et les nord américians, la planète n'y suffira pas!