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arsenal

  • Venise

    Bravant la grève des PNC d'Air France, nous sommes allés à Venise pour la Toussaint.  Sans trop savoir si une fois partis on reviendrait à la date prévue. A la veille du G20, en pleine crise de la dette grecque bien sût et italienne. L'Italie doit payer 6 % de taux d'intéret pour s'endetter alors que l'Allemagne ne paie que 2 % à peine. La faillite guette l'Italie, la faillite guette la vieille Europe.

    Venise est peut être une préfiguration de l'Europe de demain. Une grande puissance morte depuis longtemps mais dont la lumière brille encore. Un musée à ciel ouvert où l'Arsenal, symbole de la puissance maritime de la sérenissime, est dédié à l'art contemporain, tout comme la Punta della dogana, les entrepôts douaniers, qui abrite les collections de François Pinault.

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    Une ville ou les seuls travailleurs sont les cuisiniers, les serveurs des bars à vins et des restaurants, les employés des hôtels et des pensions de famille, les gardiens de musées, les caissières des églises, les gondoliers et les employés municipaux.

    Le monde entier y fait la queue sur la place Saint Marc pour pénétrer dans la basilique y compris la matinée de la Toussaint où il n'y a pas de visites pour cause d'office, mai,s s'il y une queue, c'est qu'il y a quelque chose à voir. Le touriste est un mouton qui s'ignore...