Beyrouth, banlieue de Téhéran
J'emprunte le titre de ce post à l'Orient le Jour de ce matin
"Critiqué par les autorités iraniennes pour sa description de la Révolution islamique, le film d'animation franco-iranien Persépolis n'a pas été autorisé à sortir sur les écrans libanais, provoquant de vives critiques dans le pays.
Une source gouvernementale, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, a expliqué à l'AFP que le film avait déplu au chef de la sûreté, un proche du Hezbollah, qui décide de la censure des films. Le ministre de la culture, Tarek Mitri, a déclaré de son côté qu'il n'y avait "aucune raison justifiant la censure du film" et qu'il a demandé au ministère de l'intérieur de faire lever cette interdiction." source : le Monde.fr
Le drame du Liban est bien résumé dans le second paragraphe de cet article. Le gouvernement est contre la censure mais les agents de la Sureté générale, en charge de la censure, théoriquement sous l'autorité du ministre de l'intérieur, n'en font qu'à leur tête! Où est l'état de droit?