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La Chaise-Dieu - Page 7

  • Casadéen grognon : signalisation routière

    Attention danger!

    L'automobiliste qui viendrait à emprunter la route qui mène du hameau des Chapus, sur la commune de La Chaise-Dieu, à la route départementale qui relie Sembadel à La Chaise-Dieu ne risque pas d'être averti des dangers qui le guettent par les panneaux de signalisation! Il va en effet traverser une voie ferrée non désaffectée puisqu'y circulent les trains d'Agrivap qui relient en saison Sembadel à Ambert.

    Le panneau qui annonce la traversée d'une voie ferrée sans barrière est couché dans le foin.
    b2c3d0123756d2b5acd33c8f5f7c3ed6.jpgLa balise qui est censée l'avertir d'un stop après le passage de la voie ferrée a tout simplement disparu.943f7745fd656a4495e4685f90dac1d3.jpgLe panneau qui avertit de l'existence de la voie a perdu ses couleurs rouges. b077a35717b2cfd124a46347462c1fcb.jpgUne fois passé la nationale, l'automobiliste va pouvoir circuler à 60 km/h en agglomération,d2d949732a5a4fefe08ca88c1511772c.jpg comme autrefois, avant que la vitesse ne soit limitée à 50 km/h.

    attention aux responsabilités en cas d'accident!

     

    Depuis la rédaction de blog, il a été remédié au printemps 2008 à la signalisation du passage à niveau, feu stop et panneau avertissant de l'existnce de la voie sont de nouveau là. Bravo!

  • Jour de marché et de don du sang à la Chaise-Dieu

    A la Chaise-Dieu, le marché se tient le jeudi et le dimanche sur la place du Monument en dessous de l'Abbatiale. Au fil des ans, le marché du dimanche s'est effiloché au point que dimanche dernier seul le marchand de fromages et de saucissons, fidèle parmi les fidèles, était là.

    Situer le marché sur la place du Monument (aux morts), c'est renouer avec une ancienne tradition puisqu'autrefois, l'ancienne église des Saints Vital et Agricole avait été transformée en halles, démolies en 1930.

    Dès sept heures trente le matin, les premiers forains arrivent et s'installent. La veille, la mairie a posé les panneaux d'interdiction de stationner. A huit heures, tout est prêt ou presque. A l'ouest, en bas, un marchand de vêtements, pantalons, polos, chemisiers. Au sud, la bouchère, qui est incontestablement le must du marché. C'est la seule qui n'attende pas le client. La famille Vigot vend son miel devant chez elle comme tous les jours de l'été. A l'est, en haut, une autre marchande de vêtements. Au Nord, sous le fromager-charcutier, un marchand d'oignons, un rempailleur de chaises et un marchand de nappes anti-tâches et tissus. Au centre, un commerçant en fruits, légumes et fleurs. Face au fromager-charcutier, un autre marchand de miel, arrivé le dernier et qui repartira le premier.

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    L'emplacement n'est pas cher, environ un euro le mètre linéaire.

    Pas vraiment le marché pour néo ruraux. Cela reste traditionnel, d'un autre âge. De temps en temps, il y a une marchande de produits bio. Il y a quelques années, il y avait Marjolaine et ses fromages de chèvres. Elle a abandonné après une bonne dizaine d'années.

    Le marché, c'est le jour où les habitudes rurales d'autrefois ressurgissent. Les habitants des villages alentour montent au chef lieu de canton. Les femmes sont en blouse. On se retrouve au XX°siècle.

    A 10 heures, l'heure d'ouverture des galeries d'art et de sortie des touristes, orage sur le marché, tout le monde s'abrite sous les parasols, sous l'auvent de la bouchère. Une demi-heure plus tard le soleil revient. La clientèle rajeunit, on commence à voir des enfants. C'est aussi l'heure de la visite des handicapés et de leurs accompagnateurs. Toujours en groupe, pour se frotter au monde réel, exercice d'insertion...

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    A partir de midi, tout ce petit monde commence à plier. A midi et demi tout le monde est parti. La place se transforme à nouveau en parc de stationnement.

    A la salle des fêtes, c'était jour de don du sang. Deux médecins, quatre infirmières, deux aides soignants, venus du Puy et de Saint-Etienne, trois ou quatre bénévoles du bourg. 44 donneurs soit environ 20 litres de sang collectés. Je vous laisse calculer le prix du litre. Excellent casse-croûte en tous cas.

  • Casadéen grognon : Signalétique

    Avec Casadéen grognon, j'inaugure une série de chroniques anodines dont le seul objet est de contribuer à attirer l'attention sur les petites améliorations quotidiennes simples à mettre en oeuvre qui rendraient la vie plus facile aux usagers de La Chaise-Dieu (Haute-Loire).

    Cette saison, La Chaise-Dieu a fait un effort pour mieux accueillir ses visiteurs. Il faut dire qu'il y a beaucoup de travail à faire dans ce domaine .

    Le résultat est pour le moins incertain.

    Toute une série de panneaux indicateurs ont été placés en différents points de la ville. L'intention est bonne. On se demande à leur lecture quels ont été les critères retenus pour y figurer. Pas de trace par exemple du restaurant Le Fougaou qui mérite pourtant une visite. Les chambres d'hôtes de La Jacquerolle ont été rebaptisées Le jacquerolle...

    Au pied du grand escalier qui monte à l'Abbatiale, il y a désormais un empilement de panneaux, on s'est contenté d'en ajouter sans enlever ceux devenus superflus.

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    !

    Mais ce n'est rien. Le plus cocasse c'est pour celui qui vient de Sembadel et qui cherche à rejoindre le centre ville.

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    Le moins que l'on puisse dire est que c'est déroutant! De quoi y perdre son latin!

  • Le grand silence assourdissant

    Salle Montaigne du Centre culturel français à Beyrouth. Il est 19 heures. L'animateur nous aura prévenu : deux heures et quarante minutes de film sans dialogue à l'exception de quelques prières et de quelques chants psalmodiés. En route pour une expérience cinématographique exceptionnelle, une plongée dans un univers de renoncement.
    Nous partîmes soixante et en l'absence de renfort nous nous vîmes une trentaine en arrivant au port...

    Il s'agit du film "le grand silence - die grosse stille", de l'allemand Philippe Gröning, tourné pendant six mois à la Grande Chartreuse dans l'Isère.

    C'est d'abord une expérience pour soi-même : il faut rester assis dans un siège finalement assez confortable pendant 160 minutes à regarder un film, sans dialogue, mais aussi sans scénario, sans musique, plongé dans le quotidien de moines qui consacrent eux toute leur vie à la prière, à la méditation, à quelques corvées, un seul repas medium_foto06.3.jpgpris en commun le dimanche, mais à écouter un texte religieux, sans parler à son voisin, une seule sortie hebdomadaire à l'extérieur, où l'on peut se parler, mais de quoi?, des repas pris dans sa cellule, seul, des agenouillements, des signes de croix, amples et lents, des cloches qui sonnent...

    medium_lecture.jpgTous les gestes deviennent lents, ils ont forcément le temps, les chants sont décevants, on espère de la belle musique, des chants grégoriens, nenni!, quelques psalmodiements...la plupart des offices se déroulent en solitaire dans les cellules. Pas de production locale, a priori d'autres moines se consacrent à la fabrication de la fameuse chartreuse, pas de recherches théologiques, que de la comtemplation, de la prière, du renoncement.

    On en vient à envier la vie des frères, le jardinier qui est aussi couturier, le coiffeur, le frère bedeau...

    Sont ils heureux? est ce qu'ils prient vraiment où bien est ce qu'ils atteignent un stade proche de l'hébetude. Comment font ils pour ne pas devenir fou? medium_foto12.jpg

    Un seul témoignage à la fin du film d'un vieux moine devenu aveugle, et aussi sourd, qui nous explique que si Dieu a permis tout cela c'est pour son bien et que plus la mort se rapproche plus il est heureux de se rapprocher de Dieu qui est infiniment bon!

    Voià, tout cela est sans doute inutile mais cela force le respect, sincèrement, et puis les paysages sont magnifiques, l'hiver rude, le poêle à bois, le printemps, la fenêtre ouverte, l'été, tout ce monde extérieur deviné.

    Pour ceux qui connaissent un peu La Chaise-Dieu, on prend plaisir à noter les éléments communs, le jubé, les voûtes du choeur, les stalles en bois sculpté, les miséricordes, les cloches, les longues travées du cloître, l'hiver et le vent.

    Tout cela dans un silence assourdissant, car dans ce silence, le moindre bruit prend une valeur exceptionnelle, il ne se passe rien, pendant toute une vie, si ce n'est de temps un temps, le rappel à Dieu d'un collègue, on ne nous le montre pas, ce doit être la fête. Intérieure!

  • L'impératif démocratique du Directeur du Monde

    J'adore Le Monde! Je n'arrive pas à me souvenir depuis combien d'années je le lis. Pas loin de 40 ans. Le septième jour, celui sans mon quotidien, est comme un jour sans chocolat.

    A La Chaise-Dieu, l'hiver, je me lève dès potron-minet (ou potron-jacquet,) pour aller chercher l'un des deux ou trois exemplaires que reçoit le Bar de la Fontaine.

    Mais danger!, Le Monde est en crise, Jean-Marie Colombani -JMC, qui tient la barre depuis 1994 va se faire virer. Qui va lui succéder?

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    JMC n'a pas obtenu le feu vert de la Société des rédacteurs pour le renouvellement de son mandat de président du directoire. Il n'a obtenu que 48.5 % des voix alors que d'après les statuts, il lui en fallait 60 %.

    Constatant qu'en revanche, les actionnaires, les cadres, les employés, l'Association Hubert Beuve-Méry (du nom du fondateur du journal), lui avaient exprimé leur soutien, JMC s'en remet dans un éditorial très amer au Conseil de surveillance, comme si celui-ci pouvait d'un revers de la main écarter les statuts...

    Non, Le Monde, c'est comme le Liban, sans consensus entre toutes les parties, pas de solution. Donc, très probablement, exit Colombani. Les journalistes n'accepteront pas de se faire imposer un président de directoire par les vilains actionnaires.

    JMC est en quelque sorte, c'est cocasse, victime de l'impératif démocratique qu'il avait mis en avant la veille du premier tour de l'élection présidentielle pour nous expliquer que non, vraiment, la candidature de Bayrou, sans examiner en aucune façon son programme, venait troubler inutilement le choix de société qui devait être proposé aux français.

    Après tout, 14 ans à la tête du Monde, c'est bien. Mais, puisque ce journal aime faire la morale, c'est sans doute suffisant. Il ne faut pas cumuler à l'infini les mandats et les cimetières sont remplis de personnes irremplaçables.

    Merci à JMC pour ce qu'il a fait.

    Le Monde recèle sans aucun doute plein de talents parmi ses journalistes, anciens ou actuels, susceptibles de succéder à JMC. Allez, je souffle quelques noms, par ordre alphabétique, parmi mes préférés : Bruno Frappat, Eric Le Boucher, Eric Izraelewicz, Daniel Vernet...

  • Législatives à La Chaise-Dieu (suite)

    Allez un peu de détente. Quelque chose de léger. Du luxe même! Oublions un peu les affrontements de Tripoli, la bombe d'Achrafieh, les assassinats ciblés des israéliens à Gaza en représailles des tirs de roquettes aveugles à Sdérot. : voilà les candidats pour les législatives dans la seconde circonscription, celle de La Chaise-Dieu :

    16 candidats! 3 de plus que la moyenne nationale! L'âge du député sortant, Jean Proriol semble créer des vocations!

    Pas de parité : 5 candidates titulaires et 5 suppléantes et sans vouloir faire offense à ces candidates aucune en position d'être élue.

    LARGETEAU Jacqueline et MAURANNES Jean-Marie FN
    VIGIER Jean-Pierre et TOURETTE Jean-Pierre MD(UDF)
    PRORIOL Jean et BERGOUGNOUX Michel UMP
    BOUDET François et SAGNARD Gaëlle LCR
    DUPLOMB Laurent et DARBEDA Philippe SE
    SAVEL Pierre et AZNAR Patrick RASSEMBLEMENT POUR L'INITIATIVE CITOYENNE
    POMMAREL Pierre et PEYRIEUX épouse FAURE Michèle LES VERTS
    RANGHEARD Nelly et CHESNAIS Jérémie LA FRANCE EN ACTION
    SEYTRE Lucien et OLIVON Corinne LE TREFLE
    MAZURIER Christine et AUBRY Alain LO
    GUILLAUMOND épouse LAIDOUNI Christiane et ROULLEAU Gérard PC
    BACLE Benoît et TAVERNIER Bernadette PARTI DES TRAVAILLEURS
    DE RUGY Tiphaine et ANESSI Christian MPF
    CHAPAVEIRE André et CONVERT Gérard PS
    PESTRE Jean et JOUVE Chantal MEI
    TORWESTEN Benjamin et CLOT Georges MNR

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    De l'analyse en perspective pour décrypter de Beyrouth ces diverses candidatures...A suivre.

  • Les législatives à La Chaise Dieu (Haute-Loire)

    J'habite à Beyrouth mais je suis nouvellement électeur à La Chaise Dieu. Quelle est l'offre politique pour les prochaines élections législatives? Internet permet d'apporter quelques réponses. D'après les informations disponibles, il y aurait dans la deuxième circonscription de la Haute Loire trois principaux candidats, du moins si l'on se fie aux résultats du premier tour de la présidentielle.

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    Deuxième circonscription : Cantons de : Allègre, Auzon, Blesle, Brioude Nord, Brioude Sud, Cayres, La Chaise-Dieu, Craponne-sur-Arzon, Langeac, Lavoûte-Chilhac, Loudes, Paulhaguet, Pinols, Pradelles, Le Puy Nord, Le Puy Ouest, Le Puy Sud-Ouest, Saint-Paulien, Saugues, Solignac-sur-Loire.

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    André Chapareire, Conseiller régional, Vice-Président chargé du tourisme et du thermalisme
    Conseiller municipal de Brioude. Membre de la commission "Développement économique et économie sociale et solidaire", représente le PS. La caractéristique du PS dans ces élections législatives c'est l'absence totale de continuité dans les candidatures. A chaque scrutin législatif, un nouveau candidat. Celui qui a perdu laisse sa place. C'est la règle dans les grandes démocraties mais est ce efficace? Chirac et Mitterrand ont plutôt montré le contraire. Sans doute n'y a t'il pas vraiment de régle!


    Jean Proriol, C'est le député sortant, il a été élu et réelu sans discontinuité depuis 1978, parfois au premier tour. A l'époque, il était à l'UDF, Giscard et Auvergne obligent, depuis 1998, il est à l'UMP au titre de Démocratie libérale d'Alain Madelin . Un vrai libéral don dans une circonscription rurale, c'est méritoire. Il a un site Internet sur lequel figure son CV très long dont je ne retiens que ceci :

    medium_Jean_Proriol.2.jpgNé le 25 novembre 1934 à BEAUZAC (Haute-Loire)
    H.E.C. Chef de Service aux Etablissements CASINO - SAINT ETIENNE
    Conseiller Régional d'Auvergne et 1er Vice Président du Conseil Régional
    Maire de BEAUZAC depuis 1962, Sénateur de la Haute-Loire entre 1974 et 1978
    Président du Syndicat d'Electrification de la Haute-Loire depuis 1977, Président de l'Association Départementale des Maires de la Haute-Loire depuis 1979, Président de l'Agence Régionale de Développement d'Auvergne depuis 1998; Décorations : Croix de la Valeur Militaire (A.F.N.) au titre d'ancien Officier S.A.S. en Kabylie

    A l'âge de Jacques Chirac, il compte sans aucun doute en se représentant incarner désormais la rupture recherchée par Nicolas Sarkozy! En tout état de cause le nombre de mandats exercés témoigne de son engagement.


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    Jean-Pierre Vigier, Conseiller Général du Canton de Lavoute Chilhac, Maire de Lavoute Chilhac, Président de la communauté de la commune de Lavoute Chilhac, Président de la commission Action sociale du Conseil général. Il serait candidat pour le nouveau Mouvement Démocrate de François Bayrou, le MODEM.

    En 2002, au premier tour, Jean Proriol avait obtenu 41.82 % des voix, le PS, Mme Arlette Arnaud Landau, Maire du Puy, 29.50 % et Jean-Pierre Vigier, 12.2 %. Au second tour, Jean Proriol avait obtenu 57.8 % (52.6 % en 1997) et le PS 42.9 % (47.4 % en 1997).

    Les jeux sont ouverts!

  • Promenade casadéenne

    Promenade dans le bourg de La Chaise Dieu


     La Configuration actuelle du bourg a pris forme après le grand incendie de 1426 qui le ravagea pendant trois jours. L’abbé Hugues de Chauvigny de Blot (1420-1465) aida financièrement les habitants à reconstruire mais exigea que les maisons traditionnellement en bois soient en pierre. On trouvait dans ce bourg à l’époque de la Renaissance des muletiers, des hoteliers, des scieurs, des bûcherons, des maçons, des ferratiers, des forgerons, des dentellières ainsi que de nombreux hommes de lois, baillis, notaires, juges, procureurs fiscaux, administrateurs, qui apportaient leur concours à l’Abbaye pour la gestion de ses dépendances.

     La promenade débute au bas du grand escalier de l’Abbatiale Saint Robert, face à la fontaine, datée de 1609.

     Faire le tour de la place dans le sens des aiguilles d’une montre :

    • La demeure qui abrite la boutique d’artisanat « aux mains magiques » possède une façade renaissance très élégante. Remarquer en particulier la porte surmontée d’une accolade renversée et une très jolie baie devanture.
    • La Galerie « L’atelier du peintre » s’est substituée depuis quelques années à la Pharmacie de Marc Rocher. Sur sa façade face au coiffeur, belles portes avec arcades et moulures. Marc Rocher a légué à son décès ses biens à la commune de La Chaise Dieu ce qui a permis la réalisation de la maison d’accueil pour personnes âgées située à l’entrée de la route de Malvières et Bonneval. Antérieurement, les personnes âgées étaient prises en charge dans un hospice alors situé dans les bâtiments abbatiaux qui séparent la Cour Lafayette de la place de l’écho, bâtiments qui à l’origine étaient dévolus au logement des moines et qui abritent aujourd’hui des salles municipales.
    • La porte de la maison qui abrite le salon de coiffure est surmontée d’un fronton avec un cœur daté de 1814. Au dessus du premier étage, la croix témoigne de l’usage passé de cette maison comme presbytère.
    • A droite du « Bar Tabac Loto Snack Journaux », se trouve une des demeures les plus remarquables de la place, en pierres jointoyées, caractérisée par une petite tour qui abrite un escalier en colimaçon éclairé par des petites fenêtres à accolades.
    • Le « Petit Casino » occupe le rez-de-chaussée de la « maison de la Pome », bien rénovée. La vitrine de gauche est surmontée des armoiries de la famille de Fretat : d’azur, à deux roses d’or en chef et un croissant d’argent en pointe. Pierre de Fretat de Sarra fut abbé de La Chaise Dieu de 1585 à 1589 puis de 1595 à 1597. Sa famille possédait à proximité, sur la route de Brioude, les châteaux de l’Orme, de Boissieux et de Sarra. A droite, le commerce de « vins, fruits, légumes et fromages » occupe la maison dite « de l’Aigle », parce qu’elle avait appartenu au XV à Jean Baille, seigneur de Boissieux, dont les armes comportaient un aigle. Un de ses descendants, Louis Henri Bayle de Boissieux, sera Maréchal de camp, au service de la reine Marie-Antoinette.

     Descendre vers la place du monument aux morts en empruntant la rue de la Côte.

    • Il faut ici faire un effort d’imagination. Fermer les yeux et se représenter en lieu et place du monument aux morts, l’église des saints Vital-et-Agricole, appelée également Sainte Catherine, entourée de son cimetière. Cette église, paroisse de La Chaise Dieu jusqu’au XVIII siècle, transformée en halle au XIX, a été entièrement démolie vers 1930.
    • A droite de la place se trouve la maison « de la cartonnerie ». Elle possède au dessus du premier étage une pietà dans une niche surmontée d’un dôme monumental. Le « carton » était autrefois une mesure pour les céréales d’une contenance d’environ 20 litres à usage fiscal.
    • La Galerie « G » occupe sans doute ce qui était l’ancienne cure de l’église des saints Vital et Agricole.
    • En descendant la rue de la côte à partir de la place de la fontaine, on retrouve la maison à la tourelle déjà évoquée avec une porte surmontée d’un encorbellement surmonté de belles fenêtres.
    • Remarquer sur la maison suivante les fenêtres cannelées et une porte surmontée d’un écusson vierge.
    • La maison suivante, avec perron, comporte une petite fenêtre avec accolade.
    • Deux maisons plus loin remarquer au pied d’une porte à accolade une clé de voûte sculptée d’un lion dressé et d’une fleur de lys.
    • De l’autre côté de la rue, une fontaine à la cuve octogonale qui se trouvait autrefois au sud de l’actuelle place, face à l’entrée de l’église des Saints Vital et Agricole.
    • L’hôtel qui fait l’angle de la rue des casernes et de la rue de la côte est sans doute l’une des plus belles demeures de La Chaise Dieu. Elle a appartenu à la famille Myet de Bellinay qui donna à l’abbaye ses vicaires généraux successifs de 1572 à 1638. La façade est marquée par une grande et belle fenêtre de style classique.


     Revenir en arrière de quelques mètres pour tourner à droite dans la rue des casernes en passant sous un porche.

    • Dans le mur à droite remarquer, derrière un arbre, une fenêtre et une porte condamnées. Elles sont surmontées d’armoiries composée de trois roses et de trois têtes, sans doute les armoiries de la famille Myet de Bellinay.
    Poursuivre et tourner à nouveau à gauche pour remonter le rue des casernes. En face d’un petit jardin se trouve une des belles maisons de La Chaise Dieu, très bien restaurée. Remarquer les deux portes surmontées l’une d’un as de pique et l’autre d’une fleur de lys. Au premier étage, admirer, à gauche une magnifique fenêtre géminée avec trois colonnes à chapiteaux décorés de feuilles d’acanthe et à droite une belle porte-fenêtre surmontée d’un arc avec deux mascarons latéraux.
    • La milice qui a donné son nom à la rue des casernes était parait il cantonnée dans l’impasse Boute bœuf. Y noter à gauche le portail d’écurie surmonté d’un écusson muet et à droite en hauteur une tête de « gendarme » souriant.
    • Les maisons qui terminent la rue des casernes sont sans doute parmi les plus vieilles de La Chaise Dieu. A gauche, remarquer successivement, le portail d’une ancienne écurie surmontée d’une magnifique fenêtre renaissance qui mériterait d’être sauvée et un peu plus loin, en hauteur, plusieurs fenêtres renaissance. A droite, d’abord une porte avec deux petites fenêtres jumelles, puis juste avant la rue Sainte Marie, une belle fenêtre plein cintre.

     Tourner à droite dans la rue Sainte Marie, autrefois Notre Dame de Layre, du nom d’une des paroisses créées par le pape Clément VI.

    • La maison qui fait face à la rue des casernes et angle avec la place de la fontaine présente encore une niche qui abritait autrefois une statue en bois représentant sans doute un pape car portant tiare et globe. L’entrée comporte deux escaliers à vis en pierre qui mènent à des appartements autrefois richement décorés.
    • En face, la galerie d’art Les Tourelles occupe l’ancien bureau de tabac. En descendant la rue sur la droite belle maison à encorbellement. Dans le ruelle à droite qui suit, noter les consoles en pierre d’un ancien balcon. Après la ruelle, se trouve la « maison Laurent » qui comporte une tour et une entrée surmontée d’un fronton triangulaire, avec deux boules et un écusson, là encore sans armoirie. La famille Laurent faisait autrefois commerce d’un «miel extra de La Chaise Dieu – Casadei » que l’on peut encore trouver aujourd’hui au musée de l’historial.
    • Sur le côté gauche de la rue, après quelques maisons banales, la dernière maison, avant la rue des fossés comporte une avancée de sa façade qui marque l’emplacement de l’ancienne muraille de la ville. Remarquer dans une niche, à l’abri d’un vitrage, une statue de vierge à l’enfant en bois polychrome. Une personne pieuse y dépose semble t’il un cierge tous les matins.
    • Au-delà de la rue des fossés, à hauteur d’une fontaine hors d’usage, une boucherie, une boulangerie et l’hotel café restaurant des « sœurs Farget » , tous désaffectés témoignent de l’activité autrefois commerciale du quartier. Seul, le restaurant « Le Fougaou » entretient la flamme ! La rue Sainte Marie était autrefois la principale sortie sud de la ville en direction du quartier de Baniche, de Craponne et du Puy en Velay, elle se prolonge aujourd’hui par la route de Paulhaguet.

     Tourner à droite dans la rue des fossés. Cet emplacement situé derrière l’ancien rempart de la ville était comme son nom l’indique occupé par un fossé.

    • La suivre pour rejoindre le bas de la rue de la côte. Le parcours offre des vues agréables sur la clairière héritée du travail des moines autour de l’abbatiale. On peut y apercevoir le chemin de Brioude, le Domaine de l’Orme (petit plan d’eau) et celui de La Pénide, autrefois colonie de vacances et aujourd’hui centre équestre et gîte d’étape.
    • Un peu avant la rue de la Côte , on longe sur la droite la « maison forte », avec ses remparts en crénaux, en assez mauvais état, mais qui laisse entrevoir de belles fenêtres.
    • A l’angle de la rue des fossés et de la rue de la côte subsiste une des deux tours qui défendaient le portail ouest de la ville. On peut y voir deux meurtrières à coulevrine et la date de 1591 gravée sur une pierre. En remontant un peu la rue de la côte on remarque également de nouvelles meurtrières et la rainure de la herse. La maison suivante montre également de belles fenêtres.

     Revenir en arrière pour prendre à droite la rue Fongibaud.

    • L’entrée des chambres d’hôte de la Jacquerolle est constituée d’un beau portail en pierre.

     Tourner à droite dans la rue Marchédial

    • Son nom vient du latin « mercatus diarorium » qui signifie marché quotidien. C’est dans cette rue, près de l’église donc, que se vendaient , les volailles, les œufs, le beurre et les fruits et légumes de saison. A gauche, après le jardin, l’immense bâtisse était occupée autrefois par la brigade de la gendarmerie, située aujourd’hui rue Picasso. Elle possède une belle entrée surmontée d’un balcon.
    • Faire une incursion dans l’impasse à gauche, il s’agit de la rue Sautechabre, pour aller admirer au fond à gauche un portail en pierre de style roman. Remarquer également le vieux chapiteau encastré dans un angle. Derrière ce portail ont habité les prêtres qui desservaient la chapelle du château de l’Orme.
    • Revenir dans la rue Marchédial. En remontant cette rue, remarquer sure la gauche une porte surmontée d’un écusson sculpté avec un ange, les initiales IC comme Jésus-Christ, le tout au dessus d’une paire de ciseaux, emblème d’un tailleur.
    • Juste après, belle porte aux montants sculptés pour une demeure dont seule reste la façade.

     On débouche dans la rue Saint Esprit.

    • Avant de l’emprunter sur la gauche, remarquer sur la droite, le portail de l’ancienne écurie de la « maison de la pome » et l’escalier qui donne accès à une cave que protège une tourelle en encorbellement.
    • L’enseigne du Cardinal de Rohan de la première maison à gauche est sans doute usurpée puisque la « maison du Cardinal de Rohan » est en fait celle qui se situe à droite de l’escalier qui mène à l’abbatiale. Cette maison et celle qui lui fait face ont longtemps abrité l’école hotelière de La Chaise Dieu, située il y encore quelques années à proximité du Plan d’eau sur la route de Vichy et aujourd'hui fermée.
    • La maison qui fait l’angle avec le passage de la Confrérie, à gauche, porte tout en haut à droite la date de 1797. Elle possède une belle entrée.
    • On peut apercevoir au bout du passage sur la gauche une partie de la margelle du puits de la Confrérie.
    • La confrérie des pénitents recouvrait au delà des activités religieuses un ensemble d’activités au service des habitants de la ville : processions, milice, corporations...elle aurait été active du XVII à la révolution.
    • En revenant sur ses pas, s’attarder sur la maison qui fait angle à gauche avec la rue du Saint Esprit. Sur la façade côté passage remarquer une ancienne porte sous un arc roman et une fenêtre renaissance. Côté rue Saint Esprit, noter au dessus la porte d’entrée la date 1821 et les lettres M.S. Le Saint Esprit, à moins que ce ne soit plutôt la Trinité, est au-dessus de votre tête, portant la tiare, et tenant un Christ avec les bras en croix, le tout surmonté d’une colombe.
    • La rue du Saint Esprit débouchait autrefois sur la muraille, elle ne comportait pas de portail à la différence de la rue de la Côte, de la rue Sainte Marie et de la rue Saint Martin.


     Revenir sur ces pas et emprunter la première rue à gauche. Cette rue est bordée de belle maisons en pierre dont à gauche le collège de La Chaise Dieu. Elle débouche dans la rue des quatre rues pour atteindre la rue Saint Martin.

    • La rue Saint Martin, récemment rénovée, et débarrassée du stationnement des automobiles offre aux voyageurs arrivant à La Chaise Dieu en provenance de Vichy, d’Issoire ou de Brioude une perspective de qualité sur les tours de l’Abbatiale.
    • En se dirigeant vers l’Abbatiale, noter sur la droite, avant l’ancien café de Paris, à hauteur du premier étage deux « corbeaux » sculptés d’un mascaron et d’une fleur de lys ou d’un trèfle renversé.
    • En face, du Café de Paris, remarquer une demeure à l’entrée constituée d’une porte ogivale surmontée d’une croix pattée, avec une rose en cœur et une aile sur le bras droit. L’imposte comporte un lion dressé que l’on retrouve en bas d’une des fenêtres, à l’envers. Il s’agit des armes de la famille d’Isserpens qui donna vicaire et aumônier à l’Abbaye.
    • Sur la gauche, la rue de l’aumône mène aujourd’hui à la Cour Lafayette. C’est cette rue qui donnait autrefois accès à l’ensemble des bâtiments abbatiaux. Elle était bordé à gauche d’un hôpital, sorte d’hospice qui abritait les pèlerins, les malades les indigents, à l’entrée duquel on déposait les enfants abandonnés.

     Cette promenade intra muros maintenant terminée vous pouvez l’emprunter pour aller découvrir :

    • La cour Lafayette avec en partant de la gauche et dans le sens des aiguilles d’une montre, les anciennes écuries de l’abbaye, la Mairie qui arbore drapeaux français, européen et italien, en raison pour ce dernier du jumelage avec Frassinoro, ancienne dépendance italienne de La Chaise Dieu, les dortoirs des moines et la tour clémentine.
    • Au-delà du passage sous les logements des moines, la place de l’écho dessert toujours en partant de la gauche, la salle de l’écho, un jardin potager, le jardin public, le cimetière communal (dans l’ancien potager), le prieuré des moines de la communauté Saint Jean, présents à La Chaise Dieu depuis 1984 (dans l’ancienne infirmerie) et l’hôtel restaurant de l’Echo (dans l’ancienne salle du chapitre).
    • On accède au cloître, à la chapelle des pénitents (ancien refectoire) et à l’abbatiale en descendant quelques marches entre l’hôtel de l’écho et le musée de l’historial.


    Bonnes découvertes !