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A la lumière de ce que nous savons

Autant le dire tout de suite , ce roman est exceptionnel par son ambition, l'ampleur des thèmes abordés, l'interêt toujours renouvelé au fil des pages, un roman total. De quoi s'agit-il? de deux tranches de vie de deux amis que les circonstances ont séparés et qui se retrouvent un matin autour d'une table de cuisine. Zafar revient chez le narrateur à Londres, jamais nommé, il ne se sont pas vus des annéess.

Le narrateur est d'origine pakistanaise, ses parents étaient diplomates aux Etats-Unis, il a fait toutes ses études, brillantes, dans les grandes écoles, il a été banquier d'affaires, fait un beau mariage, mais celui-ci part à vau l'eau, on en saura guère plus et la crise financière de 2008 a eu raison de lui, sa banque a fini par le virer, il était actif dans les subprimes...Il a tous les codes du capitalisme anglais et américain.

Zafar, lui est originaire d'une famille très pauvre du Bangladesh, il est autodidacte mais a réussi à intégrer Oxford, brillant mathématicien , il fait de la finance à Wall street avant de quitter cet univers et de partir pour le sous continent indien, en Afghanistan. Par devoir, du fait de ses origines?...

On va donc aborder dans ce roman, les mathématiques, la finance, la crise de 2008, le conflit en Afghanistan, la géopolitique, le Nation building, l'aide humanitaire, les services secrets pakistanais, l'exil, la manipulation, l'intégration, le complexe des origines, l'amour impossible entre Zafar et Emily, so british..., bref le monde du XXI° siècle.

Les références littéraires publiées en tête de chaque chapitre outre qu'elle témoignent de l'ambition littéraire et du patronage revendiqué par l'auteur sont autant de prolongement du livre.

je l'ai lu en anglais, publié en français chez Christian Bourgois

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