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La cerisaie

Première sortie, huit jours après les attentats de Paris et le jour de la prise d'otage à Bamako. Pluies torrentielles à Bordeaux et de retour de Paris j'ai mon vélo garé au parqueur de la gare...

La cerisaie est la dernière pièce de Tchekhov., écrite en 1904.  J'ai vu ces dernières années : Oncle Vania, les trois soeurs, la mouette.

La salle du TNBA est presque pleine. Pas de discours en préambule.

La troupe vient d'Anvers, elle s'appelle tg STAN. ils sont pleins de talents, proposent des spectacles en flamand, en anglais et en français avec pour certains acteurs un accent charmant. Ils font la mise en scène eux même. Une mise en scène minimaliste quant aux décors et aux costumes.

Deux heures et demi de théâtre, quelques longueurs, en particulier les scènes musicales et une petite frustration, on ne retrouve pas la nostalgie qui préside en général aux pièces de Tchekhov. la mère est un peu trop nerveuse, presque hystérique parfois, l'absence de costumes d'époque et le fait que les acteurs  plutôt jeunes jouent des personnages qui ne sont pas de leur âge rend un peu plus difficile l'abord de la pièce, surtout pour quelqu'un qui l'a déjà vue dans une mise en scène très classique, du moins c'est mon souvenir.

Une très bonne soirée néanmoins, si l'on admet le parti pris de la troupe qui se vante d'être comme un chien dans un jeu de quilles. la pièce va être jouée au théâtre de la colline, la presse parisienne s'en fera l'écho. On verra.

La pièce de Tchekhov délivre-t-elle un message universel? Est -elle simplement une illustration du monde qui change de Zweig ? A chacun de se faire son opinion.

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