Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Deux polars anglais

uncertaingoutpourlamort.jpg

Après L'ile aux chasseurs d'oiseaux de Peter May qui se passait en Ecosse dans Les Hébrides  sur l'ile Lewis, voici deux autres polars, anglais  cette  fois de PD James et Minette Walters. L'idée de lire ces polars m'est venu des carnets de route de La grande Librairie. http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions

Dans le premier, un Secrétaire d'Etat du gouvernement de sa majesté qui vient de démissionner useliere.jpgest retrouvé mort avec un clochard, au petit matin, dans une petite sacristie d'une église de Londres, égorgés. Enquête très minutieuse de la police, suicide ou meurtre, famille aristocratique, plusieurs maitresses, révélations religieuses, tout les protagonistes de l'affaire sont décortiqués un à un, jusqu'au dénouement final, un peu trop spectaculaire, mais c'est bien. Pour ceux qui connaissent bien Londres, ce doit être un régal de s'y promener au gré de l'enquête. P.D.James, 93 ans aujourd'hui, est du métier, cela se voit.

Avec La muselière, on côtoie des fous. la vieille et riche Mathilda est retrouvée nue dans sa baignoire, la tête orné d'aster et d'orties blanches, comme Ophélie dans Shakespeare, le visage coincée dans une veille muselière rouillée. Parmi les suspects sa fille Joanna est une droguée et on comprendra progressivement pourquoi elle a pu s'adonner à cette pratique et sa petite fille Ruth vole sa grand mère pour le compte d'un jeune homme peu recommandable. Minette Walters qui vit dans le Dorset, dans le sud de l'Angleterre est bien la digne héritière de PD James, et toutes deux d'Agatha Christie.

Dans les deux polars, l'argent se révèle le mobile des assassinats, mais pas seulement, le ressentiment aussi, la jalousie... 

Les commentaires sont fermés.