Adieu vive clarté...
Adieu vive clarté de nos étés trop courts
Demain nous plongerons dans de froides ténébres...
C'est à ces deux premiers vers de Chant d'automne de Charles Baudelaire que Jorge Semprun avait emprunté le titre d'un de ses plus beaux livres avec l'Ecriture ou la vie. Depuis, je l'ai appris par coeur.
Depuis ce matin, les hommages se multiplient, je n'ai rien à ajouter, Jorge Semprun est allé au creux des nuages, il manque déjà à notre vieille Europe.
Puisse-t'elle se rendre compte à cette occasion que ce n'est pas en se disputant au sujet de concombres qu'elle se construira, cette affaire l'aurait désolé.