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Assassinats politiques au Liban

Au lendemain de l'assassinat d'Antoine Ghanem, le Liban s'est arrêté pour deux jours de deuil national. Musique classique sur les radios, écoles et universités fermées, banques et bourses fermées, pas de réaction des marchés financiers. Toutes les manifestations festives, inaugurations, iftars...sont annulées.

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Tout le monde politique a dénoncé cet assassinat, as usual!

Les députés de la majorité, aucun député de l'opposition n'a encore été visé, se seraient retranchés à l'hotel Phoenicia jusqu'à l'election présidentielle...

En fouillant dans les archives disponibles, on constate que depuis son indépendance en 1943, le Liban a subi environ 130 assassinats ciblés de personnalités politiques, religieuses, journalistes, écrivains, diplomates, sans compter les tentatives, les enlèvements...

L'essentiel a eu lieu bien entendu pendant la guerre civile, mais la tradition préexistait et on constate une nette reprise depuis 2004 avec la tentative d'assassinat contre Marwan Hamade, fidèle de Walid Joumblatt et de Rafic Hariri, alors ministre de l'économie.

Le plus souvent les assassins ne sont pas identifiés. Soit le système judiciaire est totalement inefficace, soit les interférences politiques l'empêchent de fonctionner. il faut espérer que la création d'un tribunal international permettra de pallier cette défaillance mais force est de constater que sa perspective de mise en place n'exerce pas d'effet dissuassif à moins que justement l'objectif soit d'empêcher son avènement effectif.

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