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Arche de Zoé et journalisme

  • Arche de Zoé-Journalistes

    Bien sûr, les journalistes qui couvraient l'opération Arche de Zoé ne doivent pas être poursuivis par la justice dans la mesure où ils effectuaient leur travail. Mais il semble qu'une journaliste de FR3 Méditerranée, Marie-Agnès Peleran, en congé administratif de solidarité (sic), payé? , avec l'objectif d'accueillir, ou d'adopter, on ne sait pas bien , un enfant du Darfour, ou du Tchad?

    Plus gênant, on lit dans Le Monde que cette journaliste en congé est partie avec une caméra de FR3, on se demande bien à quel titre, avec l'intention de réaliser un reportage, qu'elle comptait vendre. A qui, à FR3 ?

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    On croît rêver!

    Rien bien sur sur ce sujet sur le site de FR3 Méditerranée. Quant à Reporter sans frontières, sagement, il appelle à la libération de deux journalistes, pas de trois.

    Paul Nahon, patron de l'information de FR3 , ne fait pas cette distinction, s'il est légitime qu'il défende son employé, il va jusqu'à assimiler la détention de sa journaliste à celle des otages du Liban (Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean-Louis Normandin) en 1986.

    La différence, c'est qu'au Liban les sus nommés étaient détenus par une milice en toute ilégalité et qu'au Tchad, Marie-Agnès Peleran est détenue par un Etat, membre de l'ONU , qui n'est pas que je sache mis au ban des nations.

    Dans cette affaire, la France doit se donner deux priorités non contradictoires, faire prévaloir le droit et défendre ses ressortissants.