Le Monde du 14 septembre a publié in extenso le manifeste des Gracques, ce groupe de hauts fonctionnaires qui a proné pendant l'élection présidentielle une alliance UDF-PS et qui vient de tenir son unversité d'été. http://www.lesgracques.fr/web/
Grosso modo, les Gracques sont des rocardiens, des fonctionnaires qui ont servi dans les cabinets de Michel Rocard, de Pierre Bérégovoy et de Lionel Jospin. Plutôt des économistes, des anciens de la Direction du Trésor pour nombre d'entre eux pour être plus précis. Comme il se doit, le manifeste est beau comme l'antique : La gauche moderne est en effet tout à la fois démocrate, libérale, intégratrice, travailliste, régulatrice, redistributrice, progressiste, le parti de l'éducation, pour le droît à la sûreté, écologiste, européenne, internationaliste, morale, réaliste, transformatrice.
C'est au pied du mur que l'on voit le maçon ou comment seront résolues dans l'action toutes les contradictions potentielles de ce manifeste.
Déjà, Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire d'Etat gracque aux affaires européennes avale ses premières couleuvres avec les coups de boutoir de son Président à l'encontre de la Banque centrale européenne et du Président luxembourgeois de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, à qui l'on doit pourtant le soutien de l'Union européenne à la candidature de DSK au FMI...