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Mario Prassinos à La Chaise-Dieu

La Chaise-Dieu tente de renouer avec son passé prestigieux. C'est le cinquantième anniversaire du Festival de musique, à partir du 18 août. La rénovation des bâtiments abbatiaux progresse de façon spectaculaire.

La Chaise-Dieu s'essaie à retrouver le lustre des grandes expositions dont les plus anciens se souviennent : Picasso, Dufy. Il y a une d'ailleurs une rue Picasso à La Chaise-Dieu et la Maison du Cardinal de Rohan achetée un temps par Mme Picasso est aussi appelée Maison Picasso. Rénovée elle vient de voir emménager l'équipe de permanents du Festival.

Claude Mollard qui fut un des principaux conseillers de Jack Lang, et le demeure, et qui conseille le Syndicat mixte en charge du Projet Chaise-Dieu a choisi Mario Prassinos pour inaugurer ce qui se veut une nouvelle série de grandes expositions dans les nouvelles salles réaménagées de l'Abbaye.

C'est un bon choix. De l'art contemporain, mais accessible, sur le thème de la crucifixion de Jésus, en résonance avec une des grandes tapisseries de La Chaise-Dieu mais aussi sur le thème de la torture, des suppliciés, thème malheureusement récurrent et qui ne perd pas d'actualité.

Cette année est aussi le centenaire de la naissance de Mario Prassinos, né à Istanbul, de parents grec et italien, exilés en France en 1922.  

Alors cette exposition n'aura pas le retentissement des expositions de Picasso précitées mais c'est une exposition sobre, percutante, de grande qualité et qui ne peut ne peut laisser indifférent.Elle mérite amplement le déplacement.

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