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Nuit blanche à Paris

viewmultimediadocument.jpgLa nuit blanche a de nouveau été un succès à Paris dans le nuit du 3 au 4 octobre. Un million et demi de visiteurs parait-il. On se demande comment ils sont comptés! L'évènement est gratuit. Spectaculaire sans aucun doute. Bling bling diront les méchantes langues.

En tous cas, si l'on se fit aux embouteillages, il y avait effectivement beaucoup de monde dans les rues cette nuit là et pas que dans les rues puisque, bien que fermé, le jardin de l'observatoire ou des explorateurs, au sud du jardin du Luxembourg, était dimanche matin, jonché de bouteilles d'alcools, de sacs en plastiques...

Il faut dire que ce jardin, devant les grandes grilles du Luxembourg, constituait un excellent ...observatoire pour admirer la maitresse de la Tour Eiffel, une boule disco géante, suspendue par une grue devant le Sénat, oeuvre de Michel de Broin.

Dimanche, Les agents de la ville ont nettoyé ce jardin jusqu'à midi, ce qui a privé, pour raison de sécurité, les enfants de leur espace d'agrément habituel.

Succès populaire d'une manifestation dédiée à l'art contemporain mais qui apparait en décalage croissant avec l'air du temps. Que d'énergie déployée pour montrer des oeuvres éphèmères, le temps d'une seule nuit. Dès dimanche, au Quartier latin, à Châtelet, les ouvriers s'affairaient à démonter ce qui'ls avaient monté l'avant-veille, grues, cables, consoles lumineuses...

A l'heure où tout un chacun nous invite à transformer nos pratiques au nom d'un développement durable, économe en énergie, la nuit blanche a-t'elle vraiment sa place? Qui calculera l'empreinte écologique de cette manifestation qui coûte par ailleurs un peu plus d'un million d'euros?

A propos, samedi soir, le clair de lune était superbe!

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