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La Liberté ou la mort

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Dans l'air, nous suivons des yeux
la fumée, la fumée,
qui vers les cieux
monte, monte parfumée.
Cela monte gentiment
à la tête, à la tête,
tout doucement cela vous met
l'âme en fête!

 

Cet éloge du tabac, c'est dans Carmen. Contrairement à la pipe de Monsieur Hulot, ce chant des cigarières au début du premier acte de Carmen n'a pas encore été censuré par le politiquement correct. Les chanteuses fumaient réellement, annonçant bien que la liberté allait être à l'honneur.

C'était la dernière de Carmen, mardi 30 juin à l'Opéra comique et la soirée a été torride, torride car au quatrième plafond, juste sous le toit, avec la chaleur, une salle comble, toutes portes fermées, les programmes ont servi d'éventail toute la soirée et  il y a eu des abandons. Et torride parce qu’Adrian Noble et Sir John Eliott Gardiner nous ont sans doute restitué une Carmen (Anna Caterina Antonacci ) proche par son authenticité de celle qui fut créée en ce même opéra comique en 1875.

Suis-nous à travers la campagne,
viens avec nous dans la montagne,
suis-nous et tu t'y feras, tu t'y feras
quand tu verras, là-bas,

Comme c'est beau, la vie errante!
Pour pays tout l'univers, et pour loi ta volonté!
Et surtout, la chose enivrante:
la liberté! la liberté!

Qu'ajouter d'autre, on connait la suite, la fin. Dans une centaine d'année on jouera encore Carmen, car l’œuvre de Georges Bizet et de Prosper Mérimée est universelle dans le temps et l'espace. Carmen,  star planétaire, encore et toujours.

 

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