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hôtel rhodania

  • Chemin d'Arles : L' hôtel Rhodania à Arles

    Lorsqu'on aborde le Chemin d'Arles, on peut démarrer par un séjour à l'hôtel Rhodania au un rue du Pont http://www.hotelrhodania.com/. Cet hôtel modeste, à la décoration totalement kitsch est idéalement situé au bord du Rhône, tout près du pont de la Trinquetaille, à deux pas du siège des éditions Actes Sud, place Nina Berberova, écrivain russe qui fût le premier succès de cette excellente maison.

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    L'hôtel Rhodania use et abuse d'éléments des sixties : improbables pochettes de 45 tours, surtout du Twist, exposition temporaire de photos à la gloire des poupées Barbie, vierges lumineuses et clignotantes comme lampe de chevet... Caroline, ex hotesse de l'air, DJ, surnommée DS, chine à gogo dans les vide-grenier pour créer des atmosphères originales. Elle a su transformer en dix ans un hôtel à la réputation autrefois un peu sulfureuse. Le confort est à la hauteur des prix pratiqués, l’essentiel est que l’accueil est sympathique, ne pas se  laisser impressionner par l’aspect austère de l’extérieur tout se passe à l’intérieur.

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    Pas très loin de l'hôtel se trouve le musée Réattu qui cette saison propose dans ses 25 chambres une intéressante conversation entre Picasso et Brassaï venue compléter une inégale collection permanente d'art contemporain : http://www.museereattu.arles.fr/. On y a croisé par hasard Marin Karmitz venu sans doute chercher des idées pour son Conseil de création artistique  créé à l'initiative du Président Sarkozy : il promet de la communication pour septembre...

    Le Rhodania ne fait pas restaurant mais on peut avantageusement aller à l'Entrevue, place Berberova, déguster par exemple un tajine de légumes confits.

    Et puis visiter Arles, ses arènes, son théâtre antique, Saint-Trophime...,  il y a en revanche peu de traces du passage de Van Gogh. On a du mal à imaginer qu'Arles fut un port, capitale des Gaules, depuis c'est le déclin qui marque cette petite ville restée sans doute trop prisonnière de sa ruralité.

    Sur le chemin de Saint-Gilles, 22 km à l’altitude zéro ou presque, au milieu des rizières, on croise de mas en mas des chevaux, quelques taureaux, des gardians, tout un monde aux fortes traditions.