Cette semaine, avant qu'Hillary Clinton ne renverse la vapeur, les médias nous ont expliqué que Barack Obama avait de très bonnes chances de devenir le premier président noir des Etats-Unis et que Peter de Villiers allait être le premier entraineur noir de l'équipe de rugby d'Afrique du sud.

Cette manière de qualifier les personnes par la couleur présumée de leur peau est systématiquement mise en avant. Quel est le programme de Barack Obama, quel est le style de jeu proposé par Peter de Villiers? Voilà les bonnes questions que la plupart des medias ne se posent pas.

D'ailleurs, qu'est ce qui fait dire que Barack et Peter sont noirs? Leur biographie indique qu'ils sont métis. Pour les blancs, ils apparaissent  noirs et sans doute pour beaucoup de noirs ils apparaissent blanc. Yannick Noah le dit souvent, quand il retourne au Cameroun il passe pour un blanc, ce qui n'empêche pas que son fils Joachim, le basketteur soit lui aussi présenté comme de couleur ou noir alors qu'il a, toujours selon sa biographie,  trois grands parents blancs et un noir...

Le mieux que l'on ait à faire est de cesser de caractériser les gens pas la couleur de leur peau et de se concentrer sur leurs idées, leurs actions, leurs compétences, leurs résultats.

Au passage rappelons qu'au sens chromatique du terme, le noir et le blanc ne sont pas des couleurs...